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Dakar Yoff-Niasse-Baba Diao : : Deux associés au centre d’un litige foncier de 6545m2

Ces derniers temps,le Président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse  et l’homme d’affaires Abdoulaye Diao sont à couteux tirés. Les deux personnalités seraient au cœur d’un litige foncier qui se trouverait à Dakar Yoff.Niasse estime que les 2501m2 en question lui appartiennent mais il aurait constaté à la suite d’une réquisition cadastrale que l’immeuble litigieux aurait été vendu à Baba Diao.C’est ainsi qu’il a porté plainte en  se constituant partie civile.

Au départ, Moustapha Niasse et Abdoulaye Diao  surnommé Baba Diao s’étaient associés pour l’acquisition  d’un terrain d’une  superficie globale de 6545 m2 faisant objet du titre foncier numéro 7494/Grand Dakar, près du village de Yoff, auprès d’une société privée.

Leur clé de répartition s’établissait comme suit : « 2501m2  au profit du sieur Moustapha Niasse et 4042m2 au bénéfice d’Abdoulaye Diao. Seulement les choses sont allées très vite quand  Moustapha Niasse a constaté que l’immeuble litigieux aurait été vendu à son associé Baba Diao pour un montant de 400 millions de FCFA suivant chèque tiré sur la banque Outarde.

Ce qui signifie en clair que les avocats de Moustapha Niasse considèrent que cette transaction est frauduleuse. Que le prix de 400 millions de FCFA implique une valeur du bien évalué à 159.000 FCFA au mètre carré alors que  dans la zone le prix du m2 varie entre 850.000 FCFA au mètre carré et un million  de FCFA soit le quintuple.

Et ce qui s’est passé par la suite, révèle notre source, c’est que le bureau de la conservation foncière de Ngor Almadies aurait validé cette vente et qu’elle aurait dû être source de rejet. Ce qui implique la notaire Me Nafissatou Diop Cissé, c’est que c’est  son office qui a effectué l’ensemble des transactions.

Or, au moment de ces transactions, aucune notification ni approche n’a été faite au plaignant. Donc pour Moustapha Niasse, l’acte de vente établi par la notaire ne peut relever que du faux par substitution ou par imitation. Et c’est ce qui l’a motivé à porter plainte en se constituant partie civile.

Assane SEYE-Senegal7

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