Depuis que le Conseil constitutionnel a rendu public sa décision consistant à faire savoir que le décret présidentiel abrogé ainsi que le vote par l’Assemblée nationale de la loi reportant la présidentielle, les débats s’enchaînent. Chaque camp, compte tenu de sa situation donne un avis contraire à l’autre.
Pour les spoliés, il reste évident que c’est tout le processus qui doit être repris et permettre une élection inclusive. Pour les candidats retenus, le Président Macky Sall et son administration doivent fixer urgemment une date et rester dans les temps pour une passation de service à la date du 2 avril prochain. Un méli-mélo indescriptible où presque tout le monde se perd dans les analyses.
Quoi qu’il en soit, pour nombre d’acteurs, il est quasi impossible de tenir une élection dans la sérénité avec autant de difficultés. Seulement, tout est entre les mains du Président Macky Sall. Alors, va-t-il organiser le scrutin présidentiel dans les meilleurs délais ? Ce qui est plus sûr reste une non-organisation si l’on se fie bien entendu à certaines voix indiscrètes. Et pour cause, il est indiqué que le locataire du palais cherche expressément des soutiens plus larges des acteurs politiques afin de légitimer un report de la présidentielle de quelques mois. L’opération étant de se donner les moyens pour atteindre un tel objectif. À coup sûr, il a déjà le soutien du front auquel prend part le Parti démocratique Sénégalais (Pds). Maintenant, reste à convaincre les candidats pour ne pas dire la majorité d’entre eux. Mais, il faut le rappeler, la tendance la plus plausible n’est autre qu’une élection présidentielle au-delà de la date du 2 avril.
(Avec Senegal7)
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