Ça râle de partout pour dénoncer les désagréments liés à l’ouverture prématurée de l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd). De Dakar à Casablanca, en passant par Conakry, c’est un désenchantement sans nom qui gagne des voyageurs surchauffes.
Une telle situation est liée à une précipitation inexplicable. Car, il est évident qu’il n’était vraiment pas urgent de « mettre en marche » une nouvelle infrastructure aéroportuaire et fermer aussi brutalement la seule digne de ce nom qui remplissait tous les critères. Malgré tout.
Avec cette démarche qui ressemble fort bien à un pilotage-à-vue, le pouvoir s’expose aux critiques les plus fondées et expose le Sénégal avec une image hideuse dans le monde. Une double perte qui pouvait être évitée si les choses s’étaient passées convenablement avec des préalables respectés comme cela se passe dans tous les États organisés.
Diass est certes un bijou, mais il commence déjà à perdre de sa superbe. Hélas. C’est un grand dommage pour le contribuable qui sue à grandes gouttes pour payer la contruction de cet aéroport.
