Le renvoi du dossier Adji Sarr devant la chambre criminelle annonce des lendemains troubles dans le landerneau politique. La posture de Ousmane Sonko qui bat le rappel des troupes en perspective d’une possible confrontation augure de possibles secousses de l’ampleur des événements de mars 2021 qui ont vu plusieurs domiciles d’autorités proches du régime être la cible des manifestants. Les intérêts Français aussi avaient subi la furie des sympathisants du leader du Pastef. Le contexte politique réveille ces souvenirs. L’agitation et les menaces sur les réseaux sociaux sont prises au sérieux par certaines autorités du régime.
Des partisans de Ousmane Sonko comptent, en effet, aller à la confrontation pour éviter la traduction de leur leader devant la chambre criminelle synonyme à leurs yeux de peloton d’exécution pour freiner l’élan du maire de Ziguinchor.
L’annonce de cette « deuxième vague » ne laisse pas insensible les cibles potentielles tiraillées entre peur et incertitudes. Des autorités du régime ont pris des mesures sécuritaires pour éviter les mauvaises surprises. L’un d’entre eux l’a d’ailleurs clairement assumé sur un plateau de télévision en soutenant clairement qu’il ne se laissera pas ôter la vie.
Senegal7
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