Échauffourées post-match RDC-Maroc: la caf déclenche des investigations

La Confédération africaine de football (CAF) a officiellement annoncé le lancement d’une enquête approfondie sur les récentes échauffourées survenues à la fin du match entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Maroc lors de la Coupe d’Afrique des Nations, dimanche dernier. Cette décision a été prise par l’instance dirigeante ce mardi 23 janvier 2024, marquant ainsi une étape cruciale pour éclaircir les événements qui ont entouré la confrontation entre les deux équipes.

La CAF a confirmé que l’enquête cible la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) ainsi que la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA), en lien avec les « incidents d’après-match » qui ont suscité de vives préoccupations. Sous la direction de Patrice Motsepe, la CAF se veut transparente dans ses procédures et a déclaré qu’aucun autre commentaire ne sera formulé sur cette affaire tant que l’enquête ne sera pas complètement achevée.

Cette initiative selon seneweb est accueillie favorablement par les passionnés de football, qui sont impatients de comprendre les circonstances réelles entourant les altercations survenues. Jusqu’à la clôture de l’enquête, la CAF s’abstient de tout commentaire afin de garantir l’intégrité et l’objectivité du processus.

Les spéculations sur les raisons des tensions entre les équipes continuent de circuler, mettant en lumière des questions telles que les échanges houleux entre le sélectionneur marocain, Walid Regragui, et le capitaine des Léopards, Chancel Mbemba. Le mystère entourant un mot spécifique prononcé par l’entraîneur que le joueur refuse de divulguer alimente également la curiosité générale. Des questions subsistent quant à savoir si ce mot aurait pu être de nature raciste.

Un autre aspect soulevé concerne le comportement du joueur marocain En-Nesyri, qui aurait manifesté l’intention de s’en prendre au capitaine congolais dans les couloirs des vestiaires. La vigilance du gardien Yassine Bounou aurait évité des conséquences potentiellement plus graves.

SARA JUPITER  SENEGAL7