Le phénomène de l’émigration clandestine a fini de prendre au Sénégal des proportions inquiétantes. Aucun pan de la société n’est épargné. Hommes d’un certain âge, jeunes, femmes et femmes enceintes, enfants. Même des professionnels de certains secteurs ainsi que des … étudiants. À vrai dire, tout y passe. Mais le plus inquiétant reste le lot d’étudiants régulièrement inscrits dans des universités sénégalaises dont Cheikh Anta Diop de Dakar. C’est ce qu’a appris Senegal7 de bonnes sources qui ont affirmé la présence d’étudiants dans lot de ces milliers de jeunes sénégalais qui s’adonnent à l’émigration clandestine. Entre certains compartiments de Dakar, Thiès, Saint-Louis ou encore Ziguinchor, entre autres, il est indiqué que certains ont soit pris les pirogues ou ont pris la route du Nicaragua pour espérer pouvoir entrer aux États-Unis. Et, comme cela ne suffisait pas, les autorités, au lieu de prendre des mesures idoines, semblent mépriser une telle pratique qui fait perdre au Sénégal des milliers de bras économiques. Il faut rappeler que forcément certains arrivent à bon port alors que d’autres périssent en mer ou sur la longue route pour atteindre le pays de l’oncle Sam. Pire, l’université Cheikh Anta Diop reste encore formée depuis les événements de juin dernier. Ce qui n’est pas sans grandes conséquences. Et pour cause, certains étudiants qui ont parlé à Senegal7 dans l’anonymat ont clairement fait savoir que des étudiants, faute de ne plus avoir espoir ont peut-être choisi l’émigration clandestine pour espérer s’en sortir. Bientôt cinq mois que le temple du savoir reste fermé sans aucune explication valable. Avec le nombre de pirogues qui quittent les différentes côtes sénégalaises, c’est à se demander combien de jeunes étudiants ont préféré prendre un tel risque ?
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