Esclavage en Libye: Rappel des ambassades maliennes, nigériennes et burkinabé en Libye
La vente des noirs en Libye diffusée par la chaîne américaine CNN a défrayé la chronique dans la presse africaine. Une situation qui a suscité une panoplie de manifestations dans plusieurs états ouest africains ainsi que le rappel de certaines ambassades. Cependant il faut situer les responsabilités à trois échelles : Les Etats africains, la politique exclusive européenne en matière d’immigration et les migrants eux mêmes.
Les responsabilité dans cette affaire sont très partagées, les premiers fautifs sont les chefs d’états africains car aujourd’hui la gouvernance ne répond pas aux besoins des citoyens,c’est aux citoyens de répondre aux besoins de la gouvernance, pis la plupart des projets de développement n’ont que pour cible les militants et les sympathisants des partis au pouvoir.
Deuxième responsabilité,l’Europe et ses dirigeants, pourtant qui exigent pour plus d’ouverture en Afrique alors qu’elle continue de fermer ses frontières. Une politique contradictoire. L’autre versant c’est sa capacité à légitimer la violence qui a conduit à la guerre de la Libye occasionnant des centaines de morts et une instabilité totale sous le regard impuissant et aphone de l’Unité africaine!
Rappel des ambassadeurs maliens en Libye
Le dernier élément résulte de la responsabilité individuelle des jeunes obnubilé par l’argent et la gloire pensant que l’Europe est la seule solution à leurs souffrances. Il faut qu’on revoie nos rapports avec l’argent,cette course effrénée de la richesse a changé les priorités. La finalité de la vie ne se résume pas au succès social. Il ne faut pas oublier toutes ces familles qui incitent directement ou indirectement à leurs enfant d’emprunter ces routes cahoteuses et suicidaires,c’est à dire de se jeter dans la gueule du loup!
Même s’il y a des condamnations de certains chefs d’état et le rappel des ambassadeurs à malien, burkinabé et nigériens en signe protestation, il reste beaucoup de chose pour changer la donne!
