Faux & usage de faux:l’imam El Hadj Abdoul Aziz Ndoye épinglé par la justice

Le coordonnateur  du Gie « Tech Soft » et membre de l’Association nationale pour le voyage à la Mecque (ANVM), le leader spirituel El Hadj Abdoul Aziz Ndoye, a été interpellé et présenté devant le magistrat chargé des poursuites pour des accusations de fraude et de falsification de documents, rapporte le journal Libération.

L’accusatrice principale, Fatou Diaw, dirigeante de l’entreprise touristique Africa Connection Tours (ACT), a déclaré avoir rencontré le leader Abdoul Aziz Ndoye lors d’une réunion de l’ANVM. Elle raconte qu’à un moment où il y avait une pénurie de tickets pour la Mecque, le leader El Hadj Abdoul Aziz Ndoye avait annoncé sur le groupe WhatsApp de l’association offrir des billets aller-retour pour les pèlerins à des tarifs très compétitifs.

Mme Diaw a ensuite pris contact avec l’accusé qui lui a proposé des billets au tarif unitaire de 1,250 million de Fcfa, précise le journal. Le 12 mai, selon nos sources, Fatou Diaw a indiqué avoir donné à El Hadj Abdoul Aziz Ndoye un chèque de la Banque Islamique d’un montant total de 93,750 millions de Fcfa, équivalent au coût de 75 billets. Une confirmation écrite a été produite pour attester de cette transaction.

Toutefois, quelques jours après, Mme Diaw déclare que le leader lui a transmis des billets par WhatsApp, mais après examen, elle a découvert qu’il s’agissait simplement de réservations non valides. Interrogé sur la situation, l’accusé a admis la non-validité des billets, affirmant être lui-même victime d’une arnaque orchestrée par des collaborateurs basés au Brésil.

Après avoir porté plainte auprès des autorités locales, l’accusé a accepté de restituer les sommes concernées suite à un accord. Il avait alors promis de rembourser les sommes dues à Fatou Diaw en lui remettant une somme initiale de 71 millions de Fcfa en espèces et en chèques. Malgré ses assurances, Mme Diaw a exigé le remboursement intégral. Il est à noter que d’autres opérateurs du secteur auraient subi des préjudices similaires, ajoute le journal Libération.

SARA  JUPITER    Senegal7