Fin de saison pour Ibrahimovic, et pire encore ?
C’est bel et bien une rupture des ligaments croisés du genou droit dont souffre Zlatan Ibrahimovic, sorti sur blessure face à Anderlecht jeudi soir en Ligue Europa. Un coup d’arrêt inédit pour l’attaquant de Manchester United.
Le verdict est tombé samedi, moins de 48 heures après la sortie sur blessure de Zlatan Ibrahimovic face à Anderlecht, jeudi soir en quart de finale retour de la Ligue Europa (victoire 2-1 et qualification des Red Devils, après prolongation). Les examens passés par le Suédois ont confirmé ce que tout Manchester United redoutait: une rupture des ligaments croisés du genou droit. Une blessure forcément synonyme de fin de saison pour l’ancien buteur parisien. Et bien davantage…
« Nous sommes en difficulté et nous perdons Zlatan », a déploré José Mourinho, sitôt la nouvelle parvenue à lui – une réaction relayée sur le site officiel de MU. « En attaque, nous avons toutefois quelques options: Rooney revient, Mata peut également faire son retour avant la fin de la saison. On verra bien. » Avec également les jeunes Rashford, Lingard et bien sûr Martial dans leurs rangs, les Mancuniens ne sont pas totalement dépourvus, il est vrai…
Assurément, les conséquences sont autrement plus préoccupantes pour l’attaquant scandinave. A 35 ans, Zlatan Ibrahimovic n’a jamais subi pareil coup d’arrêt dans sa carrière. Avec sa cinquantaine de matches joués en moyenne par saison, depuis son transfert de Malmö à l’Ajax en 2001, le colosse a tout juste connu quelques semaines d’absence en 2007 avec l’Inter ou en 2014 avec le PSG, victime alors d’une déchirure abdominale et de sa fameuse talalgie. La gravité de sa blessure est telle qu’il pourrait être éloigné des terrains jusqu’en 2018. Dans ces conditions, Manchester United ne devrait sans doute pas prolonger son bail initial, qui arrivera à expiration dans deux mois. Reste l’option MLS, que le Suédois a toujours estimée. Mais alors qu’il fêtera ses 36 ans en octobre prochain et qu’il va devoir en passer par six à neuf mois de convalescence, pas sûr que le rêve américain lui soit désormais autorisé.