Finale coupe du monde féminin : les États-Unis terrassent les Pays-Bas et conservent leur titre !
Mastodonte du football international, la sélection des États-Unis avait rendez-vous avec l’histoire cet après-midi dans le Groupama Stadium de Lyon. Les coéquipières d’Alex Morgan affrontaient les Pays-Bas avec l’envie de décrocher le quatrième titre mondial de leur histoire. En face, les Bataves connaissaient leur première finale. Après avoir sorti l’Espagne, la France et l’Angleterre, les États-Unis se présentaient en grandissime favori. Pour cette échéance, Jill Ellis décidait d’établir ses joueuses dans un 4-3-3 avec Rose Lavelle, Julie Ertz et Sam Mewis au cœur du jeu et le trio Tobin Heath, Alex Morgan et Megan Rapinoe un cran plus haut. De son côté, la sélection néerlandaise décidait de se présenter dans un système similaire. Seule surprise, Lineth Beerensteyn prenait la place de la Lyonnaise Shanice van de Sanden. La joueuse du Bayern Munich accompagnait Lieke Martens et Vivianne Miedema en attaque.
La rencontre démarrait sur un bon rythme et comme souvent les Américaines démarraient tambour battant. Les championnes du monde en titre voulaient mettre la pression d’entrée et Tobin Heath centrait pour Megan Rapinoe sur la gauche de la surface. Néanmoins, elle n’arrivait pas à trouver une partenaire et la défense se dégageait (7e). Suite à cette première incursion, les États-Unis exploitaient au mieux les couloirs. C’était ensuite au tour de Rose Lavelle de provoquer sur la droite, mais son centre pénétrait la surface pour terminer sa course dans les gants de Sari van Veenendaal (17e). Dominés, les Pays-Bas disposaient néanmoins de bons arguments. Plein axe, Vivianne Miedema lançait Lineth Beerensteyn dans le dos de la défense, mais Alyssa Naehrer anticipait en sortant de ses buts pour éloigner le danger (26e). Dans la foulée, les USA répondaient de bien belle manière. Sur un corner botté vers la gauche de la surface, Julie Ertz déclenchait une reprise de volée, mais la gardienne néerlandaise était solide devant sa ligne (28e).
Les États-Unis ont fait craquer les Pays-Bas
La pression s’accentuait sur les buts bataves. Côté droit, Megan Rapinoe profitait au mieux des espaces laissés et déposait un centre sur la tête d’Alex Morgan. La gardienne s’imposait de nouveau (38e). La situation se reproduisait dans la foulée avec Megan Rapinoe qui trouvait Sam Mewis dont la tête était détournée (38e). Trouvé à l’entrée de la surface néerlandaise, Alex Morgan réalisait un sublime enchaînement, mais sa frappe vers la droite du but était détournée des poings par Sari van Veenendaal (40e). Malgré une légère réaction néerlandaise en fin de premier acte, les deux équipes se quittaient à la mi-temps sur un score de 0-0. Au retour des vestiaires, les deux formations débutaient tout doucement, mais les contacts physiques se multipliaient entre les joueuses. Stefanie van der Gragt en faisait les frais suite à une semelle sur Alex Morgan dans sa propre surface. Suite au visionnage de l’arbitrage vidéo, Stéphanie Frappart désignait le petit point blanc (60e).
Megan Rapinoe prenait son élan et crucifiait la gardienne néerlandaise d’une frappe puissante dans l’axe (1-0, 61e). En tête, les Américaines laissaient alors le ballon à leur adversaire et reculaient logiquement. Vivianne Miedema pénétrait dans la surface mais Sam Mewis intervenait pour éloigner le danger (66e). Malgré cette réponse, les États-Unis inscrivaient le but du chaos avec une incursion de Rose Lavelle dans l’axe. Cette dernière se remettait sur son pied gauche et ajustait Sari van Veenendaal sans sourciller (2-0, 69e). Survoltées, les Américaines manquaient de peu le 3-0. Tobin Heath se présentait seule à l’entrée de la surface mais butait sur la gardienne (72e). Alex Morgan se loupait ensuite dans une situation semblable (73e). Entrée côté gauche dans la surface néerlandaise, Crystal Dunn crochetait Stefanie van der Gragt avant d’enchaîner par une frappe à mi-hauteur que la gardienne repoussait (76e). Les Pays-Bas n’abandonnaient pas pour autant et Sherida Spitse frappait ensuite à 25 mètres du but. Sa lourde frappe échouait à gauche des buts américains (80e). En fin de rencontre, Carli Lloyd entrée en jeu pour participer à la fête (87e) mais le score n’évoluaient pas. Le match se terminait donc sur une victoire 2-0 de la sélection à la bannière étoilée. Avec ce quatrième sacre mondial, les États-Unis conservent leur titre et affirment leur statut de meilleure équipe féminine de football.
Senegal7 avec Footmercato
