Les investigations concernant le décès du petit Fallou Ndiaye, âgé de 5 ans, continuent. La division principale de Guédiawaye, responsable de cette affaire, trouve difficile de démêler les événements de ce crime et de désigner les coupables. Toutefois, des éclaircissements ont été apportés par la division scientifique suite à des analyses préliminaires, ouvrant de nouvelles orientations. D’après le journal « Sud Quotidien », une équipe spécialisée a consacré une heure à l’examen détaillé de la scène de crime.
Ils ont repéré le jeune Fallou Ndiaye dans un recoin de la terrasse, sans chemise et entouré d’une flaque de sang. Le petit gisait au sol, vêtu d’un short sombre, les bras étendus et les jambes disjointes. On a noté des lésions, dont une au niveau de la gorge, une sur le flanc gauche et une dernière à l’abdomen. Un couteau taché de sang et un bracelet métallique ont été découverts à côté. Selon les analyses de la division scientifique, le couteau trouvé pourrait être l’outil du crime. De surcroît, en examinant les lésions sur le côté gauche du jeune, il a été suggéré que le criminel pourrait être gaucher. Néanmoins, l’identité précise du ou des responsables demeure incertaine.
Un autre aspect de l’enquête se focalise sur les preuves biologiques recueillies sur place. Des échantillons salivaires ont été pris sur chaque membre de la famille de Fallou Ndiaye. Ces prélèvements seront confrontés à des éléments tels que le couteau et le bracelet. L’Iressef est aussi sollicité pour effectuer des analyses complémentaires sur le sang présent sur la scène. Découvert sans vie sur une terrasse le 14 août, le jeune a été victime de lésions mortelles, dont une «entaille profonde thoracique antérieure gauche», infligée par un objet tranchant. Les inspecteurs ont indiqué que cette lésion a affecté plusieurs côtes et a touché le péricarde ainsi que la paroi frontale du ventricule droit. D’autres lésions au niveau abdominal et cervical ont aussi été relevées pendant l’autopsie.
SARA JUPITER Senegal7
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