Grâce présidentielle à Khalifa : Comment des manœuvres ont fait capoter la mesure !
Si l’ancien maire de Dakar reste toujours en prison, c’est parce que le chef de l’Etat qui disait attendre que toutes les voies de recours soient épuisées l’a voulu. A l’état actuel des choses, il ne reste que ce que lui confère la constitution pour venir à bout de Khalifa Sall. Ses alliés les plus sûrs : le Ps et l’Afp, sont restés aphones malgré la forte demande de faire libérer le socialiste. Des manœuvres politiciennes au sein du Ps semblent avoir raison sur la grâce présidentielle que devrait accorder le chef de l’Etat à Khalifa Sall.
Le Ps et l’Afp…, aphones
Selon certaines indiscrétions, le chef de l’Etat serait à l’écoute de ses alliés qui lui sont jusqu’ici restés fidèles dans la gestion du pouvoir après un septennat. Ce qui fait que le Président Sall attendu à droit clignote à gauche. Car, il avait voulu donner la possibilité à Khalifa Sall de passer la fête de la Tabaski en famille, mais il jouerait sur un autre registre, en restant à l’écoute des alliés.
Ce que semble confirmer la Rfm et Sud Quotidien. «Le Président de la République qui avait voulu donner suite aux appels à une mesure de Grâce, a déjà signé le décret pour une sortie de prison. Et cela fait un peu plus de trois semaines », ont-ils informé.
En effet, si d’aucuns ont fini de parler de chantage que Macky Sall exercerait sur Khalifa Sall, c’est parce qu’il n’a pas eu le feu vert du Ps et consort. Dans les rangs du Ps, il se susurre que des manœuvres seraient menées pour affaiblir davantage l’ex-Maire de la capitale, un redoutable adversaire politique dans le giron socialiste surtout qu’après le rappel à Dieu de Tanor Dieng.
Ayant tenu tête à Ousmane Tanor Dieng, donc, «rien ne peut plus arrêter Khalifa Sall pour la conquête du pouvoir».
Parce que la disparition d’Ousmane Tanor Dieng a ouvert une situation de désordre relatif à la succession à la tête du parti socialiste et de dehors, Khalifa Sall, secrétaire à la vie politique du Ps peut être un sérieux prétendant.
«Laissez-nous le temps de mettre de l’ordre dans nos rangs », auraient demandé à Macky Sall des responsables socialistes au lendemain du rappel à Dieu de leur secrétaire général national.
Des manœuvres politiciennes qui auraient eu raison sur la grâce présidentielle que devrait accorder le chef de l’Etat à Khalifa Sall. Qui vivra verra !
Senegal7
