Le résultat de la précipitation et de l’empressement, c’est toujours le regret.
Le résultat du « taf yeunguel » ne peut être que catastrophique. Ce qui se passe sous nos yeux à l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd), n’est qu’une illustration d’une gestion sombre, sinueuse d’un régime qui avait fait de la rupture son cheval de bataille.
Inauguré un aéroport sans fret, sans morgue, sans cuves de kérosène fonctionnelles, c’est s’exposer à des risques inutiles et évitables. Diantre qu’ est-ce qui fait courir nos autorités au point de fermer un aéroport fonctionnel et d’ouvrir dans des conditions calamiteuses un autre sans toutes les garanties requises ?
Comble du malheur: les ressources humaines qui sont au cœur de tout dispositif viable déversent leur trop-plein de frustrations avec cette grève. Les passagers paient des pots qu’ils n’ont pas cassés. Pauvres de nous.
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