Isma Dioum sur la lettre du FITE à Macron: « c’est la lettre de la honte »

Le Front pour une Élection Incluse et Transparente (FITE) a récemment adressé un cinglant réquisitoire au Président Macky Sall à travers une lettre ouverte à Emmanuel Macron. Cependant, la réponse du juriste et leader politique de l’Alliance pour la République (Apr), Isma Dioum, ne s’est pas faite attendre, qualifiant la lettre du FITE de « lettre de la honte ».

Isma Dioum, ancien conseiller du Chef de l’État, a exprimé son mépris envers l’opposition, dénonçant une « simulacre de front » regroupant des signataires dont une partie est, selon lui, engagée dans des propos grossiers et ineptes. Il estime que le FITE manque de prudence en critiquant la récente nomination de Macky Sall en tant qu’Envoyé spécial et président du comité de suivi du Pacte de Paris pour la Planète et les Peuples (4P).

Pour Isma Dioum, cette nomination est avant tout la reconnaissance d’un mérite personnel de Macky Sall, salué par ses pairs. Il affirme que l’opposition sénégalaise devrait plutôt faire preuve de lucidité et féliciter le Président Macron, soulignant que cette nomination dépasse la personne de Macky Sall et honore le Sénégal tout entier. Il insiste sur le fait que l’Afrique a évolué au-delà des influences extérieures dans les élections, soulignant que le Sénégal n’a plus besoin de telles interventions pour déterminer son destin politique.

Isma Dioum réitère son argument en rappelant à l’opposition ses récentes désillusions, notamment au niveau de la Cour suprême et de la Cedeao. Il soutient que le Sénégal n’a enfreint aucun droit dans ces instances, remettant en question la légitimité du FITE à prodiguer des leçons de démocratie. Il critique également l’opposition pour son silence présumé face aux violences passées, déplorant les pertes humaines et les dégâts matériels considérables causés par des troubles politiques.

En concluant, Isma Dioum affirme que le FITE, en s’opposant à la nomination de Macky Sall et en lançant des critiques sévères, ne fait que compromettre la stabilité politique du pays. Il appelle à un dialogue constructif et à une approche plus responsable de la part de l’opposition pour le bien du Sénégal et de sa démocratie.

SARA  JUPITER  SENEGAL7