Justice : Bracelets électroniques : Les premiers bénéficaires

Par Assane Seye On Jan 12, 2023

Le juge d’instruction du premier cabinet du Tribunal de grande instance (Tgi) de Pikine-Guédiawaye est le premier à mettre en pratique le bracelet électronique. Il a donné le ton ,hier mercredi 11 janvier 2023,dans le cadre d’une affaire de vol et détournement de conteneur. Inculpés, I.M et S.B Niang ont été assignés à résidence avec placement sous bracelet électronique.

Une mesure alternative à la détention provisoire. Laquelle les sauve des rigueurs carcérales en attendant le dénouement de cette affaire dont l’instruction vient de démarrer. L’affaire qui sonne le début de l’application des bracelets électroniques est parti d’un deal orchestré par un Sénégalais et un Togolais, établis en France. Les deux bonhommes ont détourné un conteneur qu’ils avaient envoyé à I.M,de nationalité Sénégalaise.

Celui-ci a loué les services du transitaire S.B Niang à qui il a remis une fausse pièce d’identité du destinataire. Lorsque le transitaire a fini de dédouaner, le véritable propriétaire du conteneur, Meissa Niang,a pris l’attache d’un autre transitaire. Qui, lorsqu’il s’est présenté à Maesk Line,il apprend que ledit conteneur a été déjà dédouané. Vérification faite, le transitaire a découvert l’arnaque avec la fausse pièce d’identité utilisée pour le dédouanement.

Il a automatiquement appelé le premier transitaire qui dit n’avoir fait que son travail et ne savait pas que ceux qui l’ont engagé sont des faussaires. Il a même proposé de les aider à les interpeller .Ils acceptent jusqu’à ce que le conteneur sorte du Port.Les faux propriétaires restaient lui devoir la somme de trois millions de Fcfa.

C’est là que les choses se sont accélérées. Il l’ont invité à Keur Massar pour récupérer le reste de son argent. Dès qu’il s’est présenté ,les gendarmes de la brigade de recherches l’ont arrêté avec le faux destinataire du conteneur. Inculpés pour association de malfaiteurs, tentative d’escroquerie et usage de faux dans un document administratif, ils ont échappé à la prison, sauvés par le bracelet électronique, renseigne l’Observateur.

Assane SEYE-Senegal7