Les années passent et se ressemblent. Des politiques de premier plan visés par la justice au Sénégal et emprisonnés par la suite. Et tous n’en ont pas gardé un si bon souvenir. Logique ou coïncidence ? C’est la question qui taraude…
Tout compte fait, on accuse le pouvoir d’instrumentaliser la justice pour éliminer des adversaires les plus coriaces à des élections.
C’est le cas de Karim Wade, fils de l’ancien président Me Wade, à l’époque challenger du président Macky Sall. Après trois années de détention, Macky Sall a décidé de le gracier en 2016. Le leader actuel du PDS s’envole alors pour le Qatar sans jamais revenir au pays…
Tout comme Wade fils, le leader de Taxawu Sénégal, Khalifa Sall a aussi purgé une peine de cinq ans pour escroquerie sur les deniers publics, avant de recouvrer la liberté à la faveur d’une grâce présidentielle.
Aujourd’hui, le leader de Pastef, l’opposant le plus médiatique et le plus en vue, n’échappe pas à la règle. Ousmane Sonko est poursuivi pour corruption de jeunesse, ce jeudi, par la chambre criminelle dans le procès pour viol qui l’opposait à Adji Sarr ex masseuse à Sweet beauty.
L’avenir politique du Sénégal est alors incertain à la suite des poursuites judiciaires tous azimuts sur des opposants. Des opposants qui voient leur carrière politique s’affaisser en une fraction de seconde.
Sommes-nous en train d’assister à un recul démocratique (politiquement parlant)? A quand la fin de ces traques aux opposants ? Le Sénégal mérite-t-il ces « abus » qui virent très souvent à des drames ? Mystère et boule de gomme…
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Djiby Sarr Diony – Sénégal 7
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