Le leader du mouvement Taxawu Senegaal, Khalifa Sall, a pris des mesures décisives pour consolider sa candidature aux élections présidentielles de 2024. Soucieux de régulariser sa situation fiscale et juridique, il a honoré l’amende que la justice lui avait infligée.
Le contexte politique sénégalais est marqué par une préparation intense en vue des élections présidentielles. Khalifa Ababacar Sall, conscient de l’importance de présenter un dossier solide devant le Conseil constitutionnel, a retiré ses fiches de parrainage, confirmant ainsi son ambition présidentielle. Dans la foulée, soucieux de son image et de la confiance de ses compatriotes, il a réglé l’amende de 5 millions de francs Cfa qui pesait sur lui selon Rewmi.
Cette amende faisait suite à sa condamnation dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance, où il a été reconnu coupable d’accusations graves telles que « l’escroquerie aux deniers publics, faux et usage de faux dans les documents administratifs, et complicité de faux en écriture de commerce ». Accusé de détournement d’un montant colossal d’1,8 milliard de francs Cfa, il est à noter que Khalifa Sall aurait pu être tenu de rembourser ce montant puisqu’il s’agissait de fonds publics. Mais il a purgé plus de deux années de prison pour ces accusations et a finalement été libéré en septembre 2019 grâce à une grâce présidentielle.
L’initiative du Président Macky Sall lors du dialogue national a été déterminante dans cette affaire, car elle a permis à Khalifa Sall, ainsi qu’à Karim Wade, co-leader du Pds, de récupérer leurs droits et d’être à nouveau éligibles et électeurs.
L’histoire judiciaire de l’ancien maire de Dakar est dense. Condamné en première instance et en appel, sa peine a été de 5 années de prison et d’une amende de 5 millions de francs Cfa, sans qu’aucun paiement de dommages et intérêts ne lui soit réclamé.
SARA JUPITER SENEGAL7
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