Face à la flambée des prix du gaz et du pétrole consécutive à la guerre en Ukraine, les pouvoirs publics se mobilisent pour rassurer leurs concitoyens. Tour du monde de la situation avec nos correspondants avec Gabrielle Maréchaux en Malaisie, Pierre Bénazet en Belgique, Martin Bernard au Brésil et Liza Fabbian au Nigeria,
En Malaisie, le gouvernement a très vite tâché de calmer la population en assurant que les prix resteraient bas grâce à des subventions. La Belgique joue la carte des aides aux consommateurs des carburants.
Au Brésil, la hausse du baril du pétrole a fait exploser les prix à la pompe : + 18% pour l’essence, + 25% pour le diesel la semaine dernière.
Au Nigeria, on pourrait croire que la hausse des prix du baril de pétrole est une bonne nouvelle pour le premier producteur de brut du continent africain et le sixième mondial, sauf que les quatre raffineries du pays sont à l’arrêt, faute de maintenance ou parce qu’elles sont trop vieilles, forçant le pays à importer la quasi-totalité de son carburant, dans un marché sous tension, posant ainsi de graves problèmes d’approvisionnement, note RFI.
Assane SEYE-Senegal7
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