« Je ne me suis pas levée un bon jour pour ouvrir ce salon. Je fais de la coiffure. C’est par la suite que je suis venue ici à Dakar pour ouvrir Sweet beauté qui comprenait 4 pièces. De 2018 à 2021, le salon marchait bien et il n’y a jamais eu d’incidents. La première fille que j’ai engagée s’appelle Amina et par la suite, il y a eu Diarra. J’ai fait toutes les démarches légales pour ouvrir ce salon. On a créé une page Facebook à travers laquelle on faisait appelle à une candidature pour recruter des masseuses. Je n’ai jamais recruté une fille sans expérience, je testais les filles pour savoir si elles pouvaient masser, il y avait des hommes aussi. Tous ceux qui travaillaient chez moi amènent des documents prouvant leur parcours et leurs formations. Quand j’embauche quelqu’un je prenais sa carte d’identité que je photographiais. J’ai même eu à recruter une femme âgée de 40 ans. Dans la première carte d’identité de Adji Sarr, elle avait 26 ans. J’avais les photos dans mon iPhone mais on me l’a volées sur la route de Kaolack ».
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