Une semaine après avoir reconnu sa défaite face à Adama Barrow, le président Yaya Jammeh est revenu sur sa décision s’autoproclamant, de facto, président de la République de Gambie. Un «coup d’Etat électoral» que dénonce, avec vigueur, le parti And-Jëf/PADS/Authentique, lançant un appel à la CEDEAO pour faire pression sur ce dernier pour le respect scrupuleux de la volonté populaire.
Du coup, Landing Savané et ses camarades demandent au Conseil de sécurité de l’ONU et au Conseil de paix de l’UA de «prendre, au plus vite, toutes les mesures nécessaires à la protection des populations qui ont à cœur de défendre leur liberté et leur dignité».
A leurs yeux, «une réaction forte et déterminée de la communauté internationale en Gambie est nécessaire non seulement pour prévenir tout risque de dégradation irrémédiable de la situation interne du pays mais également pour éviter une dangereuse déstabilisation de la sous-région par la remise en cause des acquis démocratiques des dernières décennies».
«AND-JEF/PADS estime de son de- voir panafricaniste de continuer à tout faire pour appuyer la marche du peuple frère de Gambie vers ses grands objectifs que sont la démocratie, la liberté, la paix, la sécurité, la politique de bon voisinage et le développement», relève-t-on avant d’appeler l’ensemble des gouvernements des pays membres de la CEDEAO à «prendre leurs responsabilités et à barrer la route et neutraliser définitivement le dictateur de Banjul».
