Le budget 2018 arrêté à 3709,1 FCFA : Amadou Ba, l’artisan de cette prouesse

0

C’est le lundi 11 décembre 2017 que le marathon budgétaire a pris fin à l’Assemblée nationale. Ainsi, les députés ont adopté le budget de 2018 qui a été arrêté à 3709,1 FCFA contre 3360 milliards FCFA en 2017. Ce budget connaît une hausse de 349,1 milliards en valeur absolue et 10,4% en valeur relative.

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, un des artisans de cette prouesse pour avoir défendu ce budget, a fait savoir que le président de la République ; a fait la part belle au social. Le ministre des finances est revenu en détail sur chaque chapitre de ce budget qu’il estime audacieux.

Senegal7.com, revient sur les temps forts du discours et précisions du ministre Amadou devant les députés. Il est l’artisan de cette prouesse.

«Le Franc CFA c’est notre monnaie, la France assure sa convertibilité, mais n’y gagne pas grand-chose…»

Répondant à l’interpellation du député non inscrit, Cheikh Bamba Dièye, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a d’abord souligné que les critiques sur le FRANC CFA sont aussi vieilles que la monnaie elle même. Ensuite, Amadou Bâ a déploré le faut que les critiques sur le franc CFA ne soient pas accompagnées d’études scientifiques crédibles. Ce constat fait, l’argentier de l’Etat de clamer haut et fort que le franc CFA, «c’est d’abord notre monnaie même si nous avons un accord avec la France”. “La France assure la convertibilité et garde 50%», explique le ministre des Finances selon qui, cette opération ne fait gagner grand chose à la France. Pour clore ce chapitre, il invite les détracteurs du franc CFA à faire la comparaison entre la stabilité de cette monnaie et celles des pays frontaliers du Sénégal. «Le choix est vite fait», a soutenu le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.

«Pourquoi le Sénégal ne doit pas se doter d’un Train express régional»

Le Ministre de l’Economie des Finances et du Plan est resté égal à lui-même, dans ses réponses à l’opposition dans ses critiques acerbes sur le Train express régional communément appelé (Ter).

«Les Sénégalais aspirent à l’émergence; donc, pourquoi on ne doit pas se doter d’un Ter»? A-t-il interpellé Madické Niang et Cie.

Il par la suite laissé entendre : «avec la mobilisation de ce financement mis en place pour tenir ce projet, cela montre que le Sénégal est crédible et le projet est rentable».

… Il fustige le manque d’ambition de l’opposition

Face au boycott de l’opposition sur le vote de budget du programme triennal, le ministre de l’Economie du Finances et du Plan, Amadou Bâ n’est outre mesure pas perturbé. Il est resté sur sa logique d’éclairer la lanterne du peuple Sénégalais. Dans sa prise de parole, il n’a de cesse renvoyé les députés de l’opposition aux chiffres et aux documents publiés par le gouvernement.

Non sans insister sur la nécessité du Train Express Régional(Ter) qui a fait l’objet de polémique lors du vote de budget du programme triennal. A en croire Amadou Ba : « il n’y a pas d’inquiétude à se faire car le Ter a été financé de la même manière que le stade Léopold Sédar Senghor et l’hôpital Dalal Diam de Pikine».

C’est sur cette lancée, qu’il s’est dit désolé du manque d’ambition de certains responsables de l’opposition qui critiquent le Ter. « Pourquoi le Sénégal ne doit-il pas avoir un train électrique» ? S’est une fois de plus désolé le ministre, avant de préciser que «les investisseurs ne jettent pas leur argent» et que le plus important, «c’est de prier pour que le Sénégal ne perd pas sa crédibilité face aux investisseurs».

…Fonds communs

La question des fonds communs alloués aux agents du ministère de l’Economie et des Finances suscité un débat de fonds, obligeant certains députés à demader sa révision.

A ce propos, Amadou déclare qu’«un agent des Finances n’est pas plus méritant qu’un médecin». Pour lui, la réflexion a été amorcée dans son département afin de trouver une solution.

L’Etat du Sénégal a alloué 6.257,8 milliards de francs au Projet triennal d’investissement public (PTIP) pour la période 2018-2020, soit une hausse de 1.466 milliards (30,6%) sur cette rubrique budgétaire pour la période 2017-2019.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.