Le dièse de Sara : Macky Sall, un étalon invincible ?

Il est aujourd’hui sous le feux des projecteurs, ses moindres déclarations sont épiées et dresser tel un château de cartes que ses détracteurs s’empressent de souffler pour y extirper vice et bémol… mais l’homme persiste dans sa gourmandise à rester dièse. Il c’est celui a qui le divin et le peuple a confié le fatum du Sénégal. Le natif de Fatick est un homme de l’ombre qui tire les ficelles du pouvoir, et comme un décisionnaire avisé sait où réside l’intérêt véritable du pays…le PSE a prouvé sa voie et a mérité ses lauriers. Mais peut mieux faire.

 

Sur des pas de gagnant…

 

Son parcours atypique, privé comme professionnel, l’étalon du Sénégal est un véritable ovni politique. Doté d’une énergie et phénoménale, le président de la république navigue aisément et sans maux de pagaies sur les vagues de chaque volontés et des sénégalais. Un événement qui rétrograde l’agora des partis politiques traditionnels où la ressource ne s’identifie au vécu de l’actuel génération. Laquelle génération voit au président Macky Sall cette harmonie entre les vertus de l’homme d’État et les qualités de l’homme privé tant il est le prototype parfait du père de famille de notre idéal sociétal. Le portrait de ce monstre politique que l’on pourrait rencontré à un détour de rue reste conforme à l’image publique du responsable politique. Une question nargue alors nos tréfonds dans ce cocktail de passions intellectuelles. D’où vient le président ?

 

L’intrépide étalon en lumière…

 

Ingénieur géologue et géophysicien diplômé de l’Institut des sciences de la terre de Dakar, Macky Sall est un pur produit du système éducatif sénégalais. Un fait encore rarissime sous nos cieux. Le self made man lui conviendrait parfaitement. Le natif de Fatick est très tôt repéré par Abdoulaye Wade qui met le grappin sur ce prodige  »made in Sénégal ».

 

Parcours de lauriers …

 

En mai 2001 il est nommé ministre des mines, de l’Industrie et de l’Hydraulique. C’est le début ascension fulgurante dans le landerneau politique.
Nommé tour à tour ministre d’État, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, porte-parole du gouvernement, Premier ministre puis président de l’Assemblée nationale, le président Macky a donc été un véritable pion de l’administration. Son riche parcours lui confère des qualités inouïes pour la gestion d’un État car l’homme ne nage en eau indécision

 

L’opposition muselée

 »Je réduirais l’opposition à sa plus simple expression » avait évoqué le président Sall. A t-il joint l’acte à la parole? le constat est sans appel. Néanmoins, ces missiles qui ont convergé vers l’opposition ont engendré un phénomène. Un phénomène que le président pouvait royalement évité avec un tant soit peu de modération dans l’action mais aussi dans le verbe de son entourage qui s’en ai donné à cœur joie. L’étalon a lui-même créé minutieusement son épée de Damoclès. Sciemment ou inconsciemment ? .Le bilan immatériel est ainsi en dent de scie.

 

L’équation Sonko

Telle une comète, ce fonctionnaire gravit les échelons rapidement et impose son aura. Dénonçant régulièrement les tares du régime actuelle, il se hisse en héros du peuple. Le peuple a toujours besoin d’un contre pouvoir. Une force même des valeurs démocratiques. Le leader du Pastef se montre dynamiques dans la confrontation face au régime en place. En particulier, le refus de toute troisième candidature du Président Macky Sall.

 

Un républicain né?

 

Ces détracteurs ne manque de traiter l’homme de vouloir s’accaparer le pouvoir ou de se dédire. L’ignorance peut s’avérer fatale très souvent. Pour les qualités d’homme d’administration pré souligné dans ce texte, il ne devrait être surprenant pour des hommes dotés d’intellect de savoir que le président Sall met en avant l’esprit du conseil constitutionnel qui prime sur la sienne. L’homme en véritable démocrate invite régulièrement ses détracteurs les plus virulents autour d’une table. Pour le bien de notre nation l’homme politique devra t-il sursoir à sa volonté de briguer un autre mandat ou devra t-il adopter la posture du républicain et compter sur la décision du conseil constitutionnel.

 

Sara Jupiter