Le dossier de la redaction: Dakar suffoque

D’après l’observateur américain (NOAA), entre les mois de mars et mai 2023, la température moyenne à la surface des océans a atteint un record absolu en 174 ans de mesures, dépassant de 0,83°C la moyenne du XXe siècle, selon les données de NOAA. Le seuil de 21,1°C a été certains spécialistes expliquent que ce record de juin 2023 est dû en grande partie à des températures très élevées de la surface de l’océan, qui constituent 70 % de la surface du globe. Pis encore, cette température agonisante campe à ce niveau depuis quarante-deux jours d’affilée. En sus ,depuis quinze ans, le mois de juin bat régulièrement des records, à cause du réchauffement climatique qui serait hors de contrôle selon Antonio Guteres, le secrétaire général de l’ONU.

Au Sénégal, la majorité des localités du pays suent à grosses gouttes. Dans certaines régions, le thermomètre affiche jusqu’à 50 degrés. Un phénomène visible notamment dans les régions situées au centre du pays. Parmi elles, Diourbel et Thiès. Dans ce  »fourre naturel  » , Dakar n’est en reste avec un mercure qui frôle les 45°C. La ville croule sous le poids de la canicule depuis le mois de Mai. Les dakarois ne savent plus à quel saint se vouer tant l’air est devenu sec et étouffante. À chaque coin de rue de la banlieue, les vendeurs d’eau filtrées se frottent les mains hélé par les clients dans un besoin criard de se désaltérer. Il est aujourd’hui difficile pour le dakarois de rester confiné à l’intérieur de la maison au risque de s’étouffer. On devient même génie face à cette chaleur accablante. Toutes les méthodes sont bonnes dans l’optique de se rafraîchir. Si pour certains, une casquette est le meilleur outil , pour d’autres des lunettes de soleil feraient l’affaire.

Dans cette palette de recettes miracles, d’autres préfèrent tout bonnement rester loin du soleil cadenassés dans leur bureaux jusqu’à la descente pendant que ceux restés chez eux , squattent la cour pour profiter du vent apaisant. Outre la chaleur, un manque dramatique de pluie se fait aussi ressentir, avec une baisse des précipitations . Une situation qui corse de plus bel les effets de ces aléas climatiques extrêmes. En plus de tous ces inconvénients, cette vague de chaleurs extrêmes affecte les hommes et les écosystèmes, la perte de production agricole, le manque d’eau, et l’augmentation des crues et des inondations.

Les seuls facteurs pouvant faire baisser les températures pendant cette période du mois de juillet sont la pluie et la couverture nuageuse. Et il se trouve que depuis le début de l’hivernage 2023, il n’a plu qu’une seule fois à Dakar. Plus qu’un Messi ,la pluie est perçue aujourd’hui à Dakar comme un miracle. Pour l’heure, il urge de tailler sa journée à la hauteur de cette canicule. Pour ce faire, il faut s’hydrater au maximum et ne pas s’exposer trop longtemps au soleil, mouiller son tee-shirt et sa casquette avant de les enfiler, les laisser sécher sur la peau et renouveler le procédé, s’asperger d’eau, régulièrement, si l’on est obligé de travailler, utiliser un ventilateur , privilégiez les vêtements en coton mais surtout éviter le Soleil. À vos chapeau !

Sara jupiter -S7

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