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Le Real commence à regretter Cristiano Ronaldo

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Les débuts de Julen Lopetegui avaient presque fait oublier le départ de Cristiano Ronaldo. Les soucis offensifs actuels des Merengue commencent à montrer que son absence est préjudiciable. Sur les dix dernières années, le Real n’avait jamais aussi peu marqué.
229 minutes sans but. La stat concerne un Real Madrid qui vient d’obtenir le match nul face à l’Atlético Madrid (0-0) après avoir reçu une claque sur le terrain de Séville (0-3). Il faut remonter au maigre succès face à l’Espanyol (1-0) pour trouver trace d’un but du Real signé Asensio à la 41e. Depuis, c’est la sécheresse totale. Et les statistiques de Karim Benzema à son avantage jusqu’à la pause internationale peuvent se calquer à l’échelle du club.

Depuis le retour de sélection, les joueurs madrilènes n’avancent plus. 1 victoire, 2 matches nuls et 1 défaite, 2 buts inscrits, 4 buts encaissés. Des statistiques indignes du géant espagnol… Et en y regardant de plus près, offensivement, jamais le club n’avait inscrit si peu de buts après 7 journées de Liga. Tout du moins sur les 10 dernières années. C’est juste par rapport à l’an dernier (12 contre 13) mais c’est moins de deux fois moins qu’en 2014/2015 par exemple (25)…

Sans Cristiano Ronaldo…
Surtout, ce qui est valable pour les buts, l’est également pour les tirs et les tirs cadrés notamment. Une tendance lourde qui contraint évidemment à songer à l’absence de Cristiano Ronaldo qui n’a pas été remplacé. Ni par un Galactique, ni finalement par personne. Le Portugais avait pris l’habitude de manquer ces débuts de saison, principalement lors de deux derniers exercices mais il avait fini à chaque fois en trombe et souvent sauvé le club dans des situations compliquées.

Julen Lopetegui a beau mettre en avant le collectif et le contenu des prestations, si le Barça n’était pas également dans une mauvaise passe, les Merengue ne pointeraient à la première place du classement en championnat. Il y a urgence à remettre de l’ordre offensivement sans quoi les bonnes paroles ne suffiront plus.

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