LE TOP 20 DES FRÈRES FOOTBALLEURS

À ne parler que de Florentin et Paul Pogba, on en oublierait presque le dernier frère de la fratrie, à savoir Mathias Pogba. Jumeau de Florentin, Mathias évolue comme attaquant de pointe du Sparta Rotterdam aux Pays-Bas.

Des trois, Paul est le plus cher (105 millions d’euros), après son arrivée à Manchester United, et le plus talentueux. Florentin est le plus attaché à la France, qu’il a retrouvé après avoir été formé au Celta Vigo en Espagne, et Mathias est le plus baroudeur, puisqu’à seulement 26 ans, il a déjà connu 9 clubs et six pays différents.

Après avoir débuté ensemble au SG Wattenscheid en Allemagne, les deux jumeaux turcs se retrouvent à Schalke 04 en 2006 à 24 ans. Entre-temps, l’attaquant, Halil, est passé par Leverkusen, et Hamit, le milieu, a déjà disputé trois saisons avec Schalke.

Les deux frères ne joueront ensemble qu’une saison, puisque Hamit rejoint l’année suivante le grand Bayern Munich où il jouera quatre saisons. Des deux, il semble être celui qui a mené la plus belle carrière, puisqu’il joue même une saison au Real Madrid en 2011.

En sélection, Hamit compte 82 capes avec la Turquie, tandis que Halil n’en compte que 38. De quoi animer les repas de famille. Aujourd’hui, les deux joueurs s’affrontent sur les terrains de Bundesliga, Halil évoluant à Augsbourg et Hamit portant le maillot de Darmstadt.

Les jumeaux les plus inséparables de la planète football. Depuis 2002 au CSKA Moscou, Aleksei et Vasili forment une charnière centrale d’une robustesse absolue… et également d’une prodigieuse lenteur. Mais les deux frères n’en ont que faire, protégeant les cages de leur fidèle gardien, Igor Akinfeev.

L’histoire est la même en sélection, les deux frères débutant avec la Russie en 2003. Si Aleksei est plus précoce, débutant en février 2003 avec l’équipe nationale, Vasili va s’avérer plus important pour la sélection sur la durée, avec 99 sélections à son actif, alors que son frère n’en compte que 55.

Les deux joueurs ont marqué le football brésilien à des époques différentes, sûrement en raison de leurs onze années d’écart. Sócrates, milieu offensif d’une finesse absolue, a formé avec des joueurs tels que Zé Maria ou encore Wladimir le leadership de ce qui a été appelé la démocratie corinthiane, à savoir une nouvelle manière de gérer un club. Pour cette raison, Sócrates ne s’est pas réellement fait un nom en Europe, ne disputant que deux saisons à la Fiorentina entre 1984 et 1986.

Raí, de son côté, a marqué le PSG durant les années 1990, cinq saisons durant. Il est d’ailleurs considéré comme l’une des légendes du club de la capitale. Au contraire de son frère aîné, qui comptait 60 sélections pour 22 buts inscrits, Raí a également remporté la Coupe du Monde avec le Brésil, en 1994. Sócrates, qui a participé à deux Coupes du Monde, en 1982 et en 1986, au sein d’une génération de grande qualité, s’est finalement éteint en 2011, à l’âge de 57 ans.

Qui peut se targuer d’avoir au sein de sa famille deux attaquants internationaux italiens ? Alors oui, Simone, le frère cadet, ne compte que trois sélections avec l’équipe d’Italie, mais tout de même.

Durant leur carrière, les deux ne joueront jamais ensemble. Filippo, plus vieux, est plus talentueux que son frère, et joue successivement dans les plus grands clubs italiens, à la Juventus, et au Milan AC. Avec la sélection italienne, il compte 57 sélections pour 25 buts et remporte la Coupe du Monde 2006. En 2007, il inscrit un doublé en finale de Ligue des Champions et remporte sa deuxième C1 après celle de 2003.

Simone a connu une carrière bien différente de celle de son grand frère. Arrivé à la Lazio en 1999, après une bonne saison en Serie A avec Piacenza, l’attaquant ne parviendra jamais à s’imposer. Son palmarès est tout de même important avec la Lazio, puisqu’il remporte le championnat en 2000, la Supercoupe de l’UEFA en 1999, et trois Coupes d’Italie. Aujourd’hui, il le rend bien au club italien, puisqu’il en est l’entraîneur depuis juillet dernier.

Les deux frères débutent à Lille en professionnel, en 1998 pour Bruno et une saison plus tard pour Benoît. Ils participent ensemble à la remontée du LOSC en Division 1 en 2000 quand le club est champion de deuxième division. Le seul titre de la carrière de Bruno, le frère aîné, qui signe pourtant à Liverpool en 2002. Ne parvenant pas à s’y imposer, il est prêté à Marseille la saison où Liverpool remporte la C1. Il revient finalement à Rennes en 2006, où il passe quatre saisons, avant de partir pour Chypre.

Bruno compte tout de même trois sélections avec l’équipe de France. Ce dont ne peut pas se vanter le petit frère, Benoît. Après Lille, ce dernier passe par Auxerre et Marseille, où il se rend toujours indispensable. Il remporte d’ailleurs le championnat de France et deux Coupes de la Ligue avec l’OM, ainsi qu’une Coupe de France avec Auxerre en 2005. Aujourd’hui, le milieu évolue à Toronto, en MLS, à bientôt 36 ans.

Bien que Diego soit plus âgé d’un an que Gabriel, c’est ce dernier qui débute le plus tôt en professionnel en tant que défenseur, en 1997 à l’Independiente en Argentine. Deux ans plus tard, Diego fait ses débuts avec le Racing Club en tant qu’attaquant. Deux clubs que les frères retrouveront respectivement en 2011 et en 2014 pour y terminer leur carrière.

Les deux se retrouvent à Saragosse en 2005. Gabriel y est déjà depuis deux saisons, et Diego le rejoint après deux années réussies au Genoa en Serie B. Les deux frères impressionnent ensemble en Liga, et Gabriel signe en 2007 au grand FC Barcelone. Une saison plus tard, son frère retourne au Genoa, en Italie, où il réalise des prouesses qui l’amènent à rejoindre l’Inter Milan.

Le destin fait que les deux joueurs se croisent en demi-finales de la Ligue des Champions en 2010, un duel remporté par Diego et son Inter, qui finiront vainqueurs de la C1 cette saison. En sélection argentine, Gabriel a débuté plus tôt et compte 43 sélections, alors que Diego n’en compte que 25.

Pas vraiment le même type de carrière pour les deux défenseurs centraux. Rio Ferdinand, c’est un transfert à Manchester United en 2002 qui en fait le défenseur le plus cher du monde, 81 sélections avec l’équipe d’Angleterre, 6 championnats d’Angleterre remportés, une Ligue des Champions en 2008, deux FA Cup et deux Charity Shield, ainsi que des distinctions individuelles à la pelle.

Anton Ferdinand, c’est tout de suite moins classe. Des débuts à West Ham pour imiter le grand frère, mais une suite beaucoup moins réussie, avec des difficultés à enchaîner les bonnes performances à Sunderland puis aux Queens Park Rangers, et des prêts obscurs en Turquie. Aujourd’hui, Anton évolue à Southend, en troisième division anglaise.

Les deux Ivoiriens débutent en professionnel aux Pays-Bas, au Feyenoord Rotterdam. Bonaventure y passe six ans, et quitte le club au moment où son frère débute avec l’équipe première. Il rejoint Auxerre, avec qui il remporte la Coupe de France en 2005. L’année suivante, il signe à Paris, et remporte l’édition 2006. Mais il connaîtra surtout les années galère au sein du club de la capitale. Il termine sa carrière en 2010 aux Pays-Bas, après des passages à Lens et aux Émirats.

Salomon, quant à lui, tape dans l’œil des recruteurs de Chelsea, qui le font signer en 2006. Grand espoir, il s’impose progressivement chez les Blues, avec qui il remporte un championnat d’Angleterre, une C1, et trois FA Cup. Finalement, en perte de vitesse à Chelsea, il rejoint Lille en 2012, pour deux petites saisons, avant de partir au Hertha Berlin, où il évolue actuellement pour la troisième saison consécutive.

Avec la sélection ivoirienne, Bonaventure a été plus malheureux que son frère. Comptant 52 sélections, pour 12 buts inscrits, il est finaliste de la CAN en 2006. Également finaliste en 2012, Salomon, qui compte 89 sélections avec la Côte d’Ivoire, remporte finalement la CAN en 2015.

Les deux jumeaux débutent à l’Ajax Amsterdam la même saison, en 1988. Avec le club hollandais, ils remportent ensemble la Ligue des Champions 1995. Ronald est repéré par le FC Barcelone et y signe en 1998. Son frère le rejoint une saison plus tard et les deux joueurs s’imposent sous la houlette de leur entraîneur batave, Louis van Gaal.

En 2000, Ronald fait défaut à son frère et rejoint les Glasgow Rangers. Pendant quatre ans, les deux frères sont séparés. Finalement, Frank le rejoint en 2004, pour six mois seulement. En effet, les deux joueurs, âgés alors de 34 ans, décident de rallier le Qatar, dans le club d’Al Rayyan d’abord, puis à Al Shamal.

En sélection, Frank est plus précoce que Ronald. Il débute en 1990 alors que son frère ne débute avec les Pays-Bas qu’en 1993. Finalement, Frank compte 113 sélections, alors que Ronald n’en compte que 67. Aujourd’hui, Frank de Boer est devenu entraîneur, et a récemment perdu sa place de technicien de l’Inter de Milan.

De 1995 à 2005, Manchester United pouvait compter sur deux latéraux qui se connaissaient bien. À droite, Gary, le frère aîné, qui a débuté en professionnel en 1992, et qui effectuera toute sa carrière chez les Red Devils. À gauche, Phil, le cadet, qui débute en 1995, et qui rejoint Everton en 2005, où il terminera sa carrière au milieu de terrain.

Ensemble, les deux frères remportent six championnats d’Angleterre, trois FA Cup et une Ligue des Champions. Après le départ de Phil, Gary ajoutera à son palmarès trois championnats d’Angleterre, ainsi qu’une C1 en 2008. Avec l’équipe d’Angleterre, Gary compte 85 sélections tandis que Phil en compte 59. Les deux frères prennent tous deux leur retraite internationale en 2007.

Ils étaient destinés à devenir les nouveaux Phil et Gary Neville. Arrivés en Angleterre à l’âge de 18 ans en 2008, les jumeaux peuvent évoluer chacun d’un côté de la défense : Fabio à gauche, Rafael à droite. Le problème est que Fabio a du mal à s’acclimater à l’Angleterre, et la concurrence d’Evra n’est pas propice à une progression. Rafael, quant à lui, possède plus de temps de jeu et démontre plus de qualités que son frère.

Finalement, Fabio est prêté à QPR en 2012, mais n’est pas assez performant. Il quitte définitivement les Red Devils en 2014 pour Cardiff, avant de rejoindre Middlesbrough l’été dernier. Rafael, on le sait, est arrivé du côté de l’OL il y a une saison et demi, et est l’un des seuls lyonnais à surnager depuis le début de la saison. Avec le Brésil, les jumeaux comptent chacun deux sélections seulement.

Âgé d’un an d’écart, les deux Mexicains apprennent le football au sein de la Masia, le centre de formation du FC Barcelone. L’aîné, Giovani, est pendant longtemps considéré comme l’un des grands espoirs du football mondial. Il débute d’ailleurs en professionnel à 18 ans, en septembre 2007. Malgré tout son potentiel, il signe la saison suivante à Tottenham, où il ne parvient pas à s’imposer. Aujourd’hui, Giovani fait partie de ces espoirs déchus du football, mais se retrouve depuis son arrivée en MLS, aux Los Angeles Galaxy.

Son petit frère, supposé moins talentueux, débute avec les pros en octobre 2009, à 19 ans. N’obtenant pas de temps de jeu, il rejoint son grand frère à Villarreal en 2014. Les deux frères ne jouent ensemble qu’une saison. Jonathan continue actuellement sa carrière au sein du sous-marin jaune. En sélection, Giovani est un pilier, puisqu’il compte 91 capes, alors que son jeune frère n’en compte que 19.

À 27 et 25 ans, les frères Ayew sont bien connus du public français. D’abord parce qu’ils sont les fils du grand Abedi Pelé, mais aussi parce qu’ils ont revêtu la tunique de l’OM pendant quelques années. André débute avec le club phocéen en août 2007, tandis que Jordan joue son premier match professionnel en décembre 2009. Après des prêts à Lorient et à Arles-Avignon, l’aîné des deux frères s’impose comme un taulier de l’OM. Jordan, qui remporte la Ligue 1 avec l’OM en 2010, n’obtient pas assez de temps de jeu et décide de rejoindre Lorient.

Les deux frères se retrouvent en Angleterre au début de la saison 2015, André à Swansea et Jordan à Aston Villa. Après une première grosse saison, André a rejoint West Ham l’été dernier où il peine à s’imposer. Jordan a vécu la relégation avec Aston Villa la saison dernière, et vient de rejoindre l’ancien club de son grand frère, à savoir Swansea.

Les deux joueurs sont des tauliers de la sélection ghanéenne, et ont vécu des épisodes malheureux. André a d’abord perdu la finale 2010 de la CAN, avant d’être battu aux côtés de son frère lors de la finale de la CAN 2015.

Kolo, au contraire de son petit frère Yaya, connaît un début de carrière fulgurant. À seulement 21 ans, il rejoint Arsenal, et remporte le championnat au sein de l’équipe des « Invicibles » en 2004. Il devient un pilier de la défense centrale d’Arsenal jusqu’en 2009, année où il rejoint Manchester City.

Une saison plus tard, il y retrouve son frère Yaya, qui vient de signer en Angleterre. Le milieu de terrain a alors bien bourlingué, passant de la Belgique à Barcelone, en passant par la Grèce et Monaco. À Barcelone, Yaya explose et devient essentiel dans le schéma de Guardiola. Il remporte ainsi la C1 en 2009.

Les deux frères jouent trois saisons ensemble à Manchester City, avant que Kolo ne parte à Liverpool puis au Celtic Glasgow. Yaya joue encore à City, où Guardiola a décidé de le relancer. Avec la sélection ivoirienne, ces deux tauliers ont su vaincre le sort, après deux défaites en finale de la CAN en 2006 et 2012, puisqu’ils ont remporté l’édition 2015 de la compétition.

Au sein de la fratrie Hazard, le talent semble se perdre au fil des années. Eden, né en 1991, est un prodige qui débute à Lille en professionnel à seulement 16 ans, avant de rejoindre Chelsea, alors sacré champion d’Europe.

Thorgan, né en 1993, débute à Lens en Ligue 2 à 18 ans, avant de rejoindre Chelsea. En recherche de temps de jeu, il signe au Borussia M’Gladbach en Bundesliga, club avec lequel il obtient du temps de jeu et semble progresser.

Enfin, Kylian, né en 1995, débute en deuxième division belge à l’âge de 18 ans, avant de rejoindre le club de première division du Zulte-Waregem. N’obtenant pas assez de temps de jeu, Kylian s’exile en 2015 en Hongrie dans le club d’Újpest. Il est d’ailleurs le seul de la fratrie à ne pas être encore international belge.

Un peu à l’image des Ferdinand, deux carrières différentes se sont dessinées pour ces deux frères défenseurs centraux. Fabio, 136 sélections en équipe d’Italie, a remporté la Coupe du Monde 2006, et a été nommé Ballon d’Or la même année. Grand défenseur central, il a notamment joué à Parme, à l’Inter Milan, à la Juventus et au Real Madrid, avec lequel il remporte deux Liga. Avant cela, Fabio débute à Naples en 1992.

Naples, un club où est également formé le petit frère, Paolo. Ce dernier rejoint également Parme, et remplace sans grand succès son frère en défense centrale à partir de 2002. Il retourne en 2006 dans son club formateur, qui est alors en Serie B. Avec Naples, Paolo va vivre la remontée la saison suivante, puis la lutte pour le titre et les matchs de Ligue des Champions. Aujourd’hui, Paolo se rapproche de la retraite sportive en jouant dans le club de Sassuolo.

Tous deux formés au Hertha Berlin, Kevin-Prince et Jérôme sont demi-frères. Ils débutent avec un an d’écart en professionnel au sein du club de la capitale, avant de le quitter en 2007. Kevin-Prince s’envole pour l’Angleterre et Tottenham, alors que Jérôme rejoint Hambourg. Ce dernier rate d’un an son demi-frère en Angleterre, lorsqu’il signe à Manchester City. Finalement il n’y passera qu’une saison, en rejoignant en 2011 au Bayern Munich.

Kevin-Prince quant à lui n’arrive pas à s’imposer à Tottenham, et quitte le club en 2010 pour le Milan AC. Après trois saisons, il retourne en Allemagne à Schalke, avant de signer à Las Palmas, en Liga, l’été dernier.

La particularité pour ces deux frères est qu’ils ne jouent pas dans la même sélection. Jérôme est un pilier de la sélection allemande, avec qui il a remporté la Coupe du Monde 2014, alors que Kevin-Prince joue au sein de la sélection ghanéenne entre 2010 et 2014, avant d’être exclu de la sélection pour comportement violent.

Tous deux formés au sein du Munich 1860, les jumeaux milieux défensifs quittent le club après trois saisons, en 2009. Sven rejoint alors le Borussia Dortmund, alors que Lars signe au Bayer Leverkusen. Le bon choix semble alors réalisé par Sven, qui remporte deux fois la Bundesliga et la Supercoupe d’Allemagne, ainsi qu’une Coupe d’Allemagne.

Malgré des débuts en 2011 avec l’équipe d’Allemagne, les deux frères perdent leur place au sein de la sélection, leurs performances ne convaincant pas le sélectionneur Joachim Löw. Une situation difficile pour les jumeaux, qui ont dernièrement eu beaucoup de mal à exprimer leur talent, en raison de blessures à répétition.

Tout comme Giovani et Jonathan dos Santos, Thiago et Rafael Alcantara sont formés au FC Barcelone. À la différence des Mexicains, leur carrière semble prendre une meilleure tournure. Thiago a débuté très tôt avec les professionnels sous les ordres de Guardiola, et a rejoint l’entraîneur espagnol au Bayern Munich en 2013. Il est aujourd’hui un des tauliers du club bavarois, comme il l’a montré contre Arsenal en Ligue des Champions.

Rafael Alcantara, plus connu sous le nom de Rafinha, réalise une bonne saison du côté de Barcelone, obtenant du temps de jeu tout en étant efficace (6 buts et 4 passes décisives toutes compétitions confondues). Comme les frères Boateng, les frères Alcantara ont la particularité de ne pas évoluer au sein de la même sélection.

Possédant la double nationalité hispano-brésilienne, Thiago a choisi la sélection espagnole, avec laquelle il compte 18 sélections et évolue depuis 2011, alors que son petit frère a choisi en 2015 la sélection brésilienne, avec laquelle il compte deux petites sélections.