Après la médiation de Touba et Tivaouane, ‘’les enseignants pressent l’Etat’’, souligne Le Quotidien. ‘’Le gouvernement a une semaine pour satisfaire les revendications des enseignants. Sans quoi la suspension du mot d’ordre qui a été décidé suite à la médiation des familles religieuses de Touba et Tivaouane sera levée.
L’annonce est du coordonnateur du Grand Cadre A des syndicats d’enseignants, Mamadou Lamine Dianté’’, écrit le journal. La crise scolaire a connu un dénouement, lundi, grâce à la médiation des marabouts de Tivaouane et Touba, alors que le gouvernement avait brandi la menace d’une radiation des enseignants qui ne déféraient pas aux ordres de réquisition.
Le Populaire ouvre sur ses propos de Mamadou Lamine Dianté, qui avertit en ces termes : ‘’Si l’Etat insiste, on en découdra avec lui’’.
Une radiation des enseignants serait un ‘’drame’’ pour le chef de l’Etat, estime L’Observateur, rappelant qu’en 1987, ‘’1465 policiers avaient été +injustement+ radiés de la Fonction publique avant d’être réintégrés dans la police municipale en 1993 (…)’’.
‘’Sept ans de galère durant lesquels, certains verrons leurs familles voler en éclats et les études de leurs progénitures sérieusement comprises. Sept ans de détresse et d’humiliations, avant de percevoir une éclaircie dans la grisaille avec le vote de la loi du 5 février 2009, proclamant leur réintégration’’, ajoute L’Obs.
Dans le journal, Djibo Ka, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement en 1987, déclare : ‘’Chaque fois qu’on sanctionne, on a échoué.’’
En politique, Enquête et Sud Quotidien évoquent les travaux de revue du Code électoral avec un titre presque identique.
‘’L’opposition en ordre dispersé’’, constate Enquête, évoquant ‘’une opposition, deux listes de plénipotentiaires’’.
‘’Les partis de l’opposition ne sont pas parvenus hier (lundi) à un consensus autour de leurs dix plénipotentiaires devant être envoyés aux concertations nationales sur le fichier électoral qui devaient officiellement démarrer lundi 13 juin. Ils ont ainsi déposé deux listes de dix plénipotentiaires au ministère de l’Intérieur’’, écrit de son côté Sud Quotidien.
D’où ce titre du journal : ‘’L’opposition en rangs dispersés’’. En politique toujours, L’As et Walfadjri s’intéressent au contentieux sur les sièges de Modou Diagne Fada et d’Aliou Sow à l’Assemblée nationale, avec deux titres quasi identiques.‘’Niasse refile la patate chaude à Macky Sall’’, titre le premier, tandis que le second affiche : ‘’Niasse refile la patate chaude aux 5 Sages.’’
Le PDS a saisi l’Assemblée nationale pour réclamer le siège de Modou Diagne Fada et celui que doit occuper Aliou Sow qui ont tous quitté l’ancien parti au pouvoir et créé leur propre parti.
