Depuis sa déclaration consistant à faire savoir qu’il ne briguera pas un troisième mandat, la constante qu’est Macky Sall au sein de l’Alliance pour la République (Apr) et de la coalition Benno Bokk Yaakar commence à être transformée en une variable.
En effet, comme qui dirait, il n’a plus la même poigne au sein de sa formation politique surtout par rapport au choix qu’il devra faire en perspective de la présidentielle de février 2024.
Il faut rappeler qu’il lui appartient de désigner la personnalité politique qui devra porter une partie – il faut le dire ainsi – la candidature de son parti et de sa coalition.
De ce point de vue, il est fortement attendu des velléités de rébellion dans son propre camp avec de très probables autres candidatures.
D’ailleurs, Aminata Assome Diatta a annoncé la couleur en annonçant sa candidature. Idem dans le cadre de Benno avec la candidature d’Alioune Sarr de l’AFP sans oublier les levées de boucliers au sein du Parti socialiste (PS).
Mieux encore, cette constante est encore devenue plus qu’une variable avec le poids des députés de Benno Bokk Yaakar qui ont également pesé pour le retrait de la loi relativement à la modification de l’article 87 de la Constitution.
En d’autres situations, il apparaît clair qu’une telle loi pouvait avoir toutes les chances de passer.
Last but not least, c’est Abdoul Aziz Diop non moins ministre-conseiller spécial du Président de la République qui a effectué une sortie virulente, demandant au Président Macky Sall d’arrêter les jeux de compromissions politiques et de savoir partir dans la dignité.
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Assane SEYE-Senegal7
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