Sur le plan sociopolitique, les indicateurs sont presque au rouge et les fronts se multiplient à une cadence extraordinaire. Les enseignants menacent d’aller en grève, l’affaire Khalifa fait monter les enchères, l’opposition réclame des concertations sur le processus électoral et le feu couve en Casamance.
Par ces temps qui courent, l’on est tenté de se demander si le chef de l’Etat, Macky Sall arrive à dormir du sommeil du juste. En effet partout dans le pays, les problèmes s’accumulent à un rythme effréné. Et la conjonction de tous ces facteurs pourraient probablement lui rendre la gestion du pays difficile. Les enseignants menacent de lancer des préavis de grève en raison surtout des désaccords qui minent toujours leurs pourparlers avec le gouvernement. L’affaire Khalifa Sall est parti pour installer l’adrénaline chez l’écrasante majorité des sénégalais d’ici à l’échéance présidentielle. L’opposition pour qui la situation du pays est loin d’être radieuse affine ses stratégies pour amener le Macky à organiser dans la transparence l’éléction présidentielle de 2019.Au sud du pays, la tuerie de Boffa Bayottes et ses effets collatéraux ont amené la grande muette à sévir pour démasquer les auteurs de cette attaque. Autant de fronts ouverts ajoutés à la cherté de la vie et qui peuvent à tout moment basculer pour le chef l’Etat d’ici à la présidentielle. Gageons que tout se passe bien.
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