La CEDEAO est intervenu au Mali pour jouer à la médiation entre le président Ibrahima Boubacar Keita et l’opposition réunie au sein du mouvement du 5 juin(M5). A l’issue des négociations la délégation de l’instance sous-régionale a proposé la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et d’une nouvelle cours constitutionnelle.
La délégation de la CEDEAO conduit par l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan recommande de toute urgence d’un gouvernement d’union nationale, sur la base du consensus ».
« 50% des membres seront issus de la coalition au pouvoir, 30% de l’opposition et 20% de la société civile » a proposé les envoyé de l’union économique ouest africaine.
Les médiateurs préconise aussi une nouvelle Cour constitutionnelle chargée d’examiner en priorité le litige électoral autour des résultats des législatives de mars avril.
Cependant l’opposition n’adhère pas à ces propositions des mandataires de la CEDEAO. Pour l’opposition ces propositions « ne correspondent absolument pas aux aspirations et attentes exprimées par le M5-RFP et portées par l’écrasante majorité du peuple malien ».
Mouhamadou Sissoko-Senegal7
