Mame Mactar Guèye du RDS: « On serait en train de concocter un coup fourré pour mettre hors-compétition le leader du parti Rewmi »

Depuis quelques semaines, on assiste à des attaques et répliques, par voie de presse, entre Macky Sall et ses partisans, d’une part et Idrissa Seck et les siens, d’autre part.

Nombreux sont les sénégalais qui se sont indignés de la violence dans les propos tenus par les deux camps, surtout par celui du pouvoir en place.

Mame Mactar Guèye du RDS (Rassemblement Démocratique Sénégalais) est, quant à lui, contre tout acharnement infondé à l’encontre des candidats potentiels à la présidentielle de février prochain.

« Nous ne sommes ni de la famille politique d’Idrissa Seck, ni de sa coalition, encore moins de son parti. La dernière fois que nous nous sommes parlé, c’était il y a 10 ans, précisément en avril 2008, alors qu’il venait nous présenter ses condoléances, à l’occasion du décès de Latif Guèye. Mais en tant que modestes militants de la démocratie, nous sommes scandalisés d’apprendre, comme tout le monde, par voie de presse, qu’on serait en train de concocter dans des laboratoires politiques clandestins un coup fourré politico-judiciaire, pour mettre hors-compétition le leader du parti « Rewmi », candidat à la prochaine présidentielle », a fait savoir le patron du RDS à travers un communiqué, d’après « Le Témoin », lu par senegal7.com.

Et Mame Mactar Guèye de dire: « si ces manœuvres souterraines et anti-démocratiques sont avérées, le RDS les désapprouve hautement, en ce qu’elles constituent une grave entorse aux principes et valeurs qui fondent la République, que nous avons tous la prétention d’incarner et de défendre. Au terme de notre Charte fondamentale, chaque citoyen, jouissant de ses prérogatives civiques, a le droit le plus absolu de briguer les suffrages de ses concitoyens, à l’occasion de n’importe quelle joute électorale, fut-elle aussi décisive que la présidentielle du 24 février 2019 toute proche. Gardons présent à l’esprit que l’histoire du Sénégal ne s’arrête pas le 24 février 2019; que ce pays nous appartient à tous et, qu’en dépit de nos divergences du moment, nous sommes condamnés à le construire ensemble ».

Senegal7