Qui l’a inventé, qui l’a émis le premier, ce jargon choc qui donne au Coronavirus toute sa charge sémantique ? Senegal7 ne tente pas de répondre de but-en-blanc à cette question mais il en pose la portée. Le Coronavirus hérite en la circonstance de beaucoup d’appellations .On le surnomme le virus-tueur ou tout simplement le tueur-froid. La faucheuse implacable ou le monstre invisible. Bref, tout ce qui exprime la mort lui est exprimé. Au Sénégal en langue Ouolof, on l’a appelé trivialement « Mbass-Mi. Un concept chargé qui signifie entre autres dans la langue de Molière l’imparable, le furtif ou alors la « guillotine ».La tentation de définition n’étant qu’approximative en l’espèce. Mbass-Mi peut s’apparenter aussi à la déroutée en raison de son effet surprise et de son implacabilité. Contrairement en langue Française où on l’appel Coronavirus ou Covid-19,le Ouolof le dénomme Mbass-Mi. Car, il frappe toujours au moment où l’on s’y attend le moins et est capable de tuer comme l’effet d’une bombe à fragmentation. Les scientifiques ont bien de la matière à réflexion car c’est un Mbass-Mi qui n’a pas encore livré tous ses secrets en termes de diagnostic de son virus.
Assane SEYE-Senegal7
