La pauvreté croissante au Sénégal consigné dans le dernier rapport d’enquête de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) devrait alerter les autorités étatiques. C’est l’avis l’économiste et professeur à l’UCAD qui s’insurge de la posture de déni du gouvernement.
Selon Meissa BABOU, les politiques sociales comme la bourse familiale, la Couverture Maladie Universelle (CMU), les microfinances et la DER ont tous connu un échec. « Ce que le ministre de l’Economie et du Plan, Amadou HOTT refuse de comprendre », dit-il.
« Les résultats de l’enquête confirment que malgré les efforts, et toutes les politiques sociales mises en place par l’Etat, il y a un problème au niveau de l’efficience de ces politiques. Donc le gouvernement doit revoir sa copie parce que d’une part, on peut indexer la baisse des revenus des Sénégalais, mais d’autre part aussi, il y a le fait que les prix depuis 2011 ont grimpé », analyse Meissa BABOU.
Pour inverser la tendance, l’économiste demande à l’Etat de miser sur le secteur primaire qui polarise 70% des Sénégalais et de revoir son approche sur les politiques sociales qui jusqu’à présent n’ont pas fourni de résultats.
Amadou
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