Pérenniser la stabilité du pays par le renforcement considérable des systèmes et moyens de contrôle aux frontières. C’est assurément la logique qui gouverne la nouvelle politique sécuritaire du Sénégal avec la menace terroriste qui se précise. Une démarche sanctionnée par la réception de trois des quatre nouveaux postes de contrôles mixtes sur les 20 prévus aux frontières avec la Mauritanie.
Le choix de cette partie de la frontière, pour dérouler cette phase pilote, coule de source. Selon le chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrants (Oim) au Sénégal, Jo-Lind Robert Sène, l’esprit de ce programme conjoint est de mutualiser les actions des forces de police, de la Douane, et de la Gendarmerie, amenées à évoluer au sein d’un même édifice renfermant des bureaux, logements et d’autres commodités pour les agents. Selon toujours lui, cette proximité permettre, dans ce contexte de menace terroriste, une synergie d’actions et améliorera la surveillance de la frontière maritime, avec des moyens adéquates et conséquents mis à leur disposition.
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