Son nom reste définitivement rattaché au premier Festival mondial des arts nègres de 1966 pour avoir réalisé l’affiche de ce grand banquet dédié aux civilisations du monde noir. Ibou Diouf, artiste majeur des arts visuels sénégalais a célébré cette année un demi-siècle consacré à la création à travers une exposition inédite ouverte jusqu’au 24 décembre prochain à la Galerie nationale d’art.
Il est décédé ce matin à l’hôpital général de Grand Yoff. Son enterrement est prévu demain aux cimetières de Cambéréne.
Pour rappel, Ibou Diouf est devenu immortel grâce à la force de son œuvre inscrite dans l’éternité de la création artistique. L’homme appartient désormais à la loge de ces impérissables artistes à l’image du géant sculpteur, Ousmane Sow ou du regretté Souleymane Keita dont les créations sont portées par les remparts de l’infini. Secoué actuellement par le poids de l’âge (70 ans), « maître Ibou » comme le surnommait affectueusement le président Senghor avec qui il entretenait d’excellents rapports, boucle cette année un demi-siècle entièrement dédié à la création artistique. Pour fêter ses cinquante ans de couleurs, l’artiste a choisi de renouer avec ses habits de peintre, en proposant une exposition inédite à découvrir jusqu’au 24 décembre prochain à la galerie nationale d’art.
Sa vie bien remplie, portant la marque des grands hommes, cadre parfaitement avec la richesse de cette exposition dont le thème est: « Du sommeil au rêve ».
Senegal7 présente ses condoléances à la famille éplorée.
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