Oumar Youm: « Il y a une montée réelle de l’indiscipline, de l’inconscience et de l’irresponsabilité dans les réseaux sociaux »

Par Assane Seye On Août 13, 2017

Le ministre, directeur de cabinet du président de la République, Maître El Hadji Omar Youm s’est prononcé sur l’actualité brûlante dominée par la problématique de l’offense au chef de l’Etat et les dérives constatées sur les réseaux sociaux.

 « j’ai quelque part souvent peur pour le Sénégal, parce que je sens qu’il y a une montée réelle de l’indiscipline, de l’inconscience de l’irresponsabilité et ça doit inquiéter les Sénégalais. Si je vois maintenant que l’exercice favoris, c’est l’injure, surtout adressée à des autorités telles que le président de la République, le premier ministre, le gouvernement, les chefs religieux, les directeurs d’écoles, les enseignants… personne n’est respectée » , s’en désole l’avocat au « Grand Jury » sur la Rfm.

En ce qui concerne la posture du gouvernement face à ces attaques, le DC de préciser : « Il appartient aux autorités qui sont investies du pouvoir de sanction de faire ce qu’elles doivent faire, il n’ y a pas de stratégie particulière contre des irresponsables… Quelque part, il y a une dimension clinique qu’il faut observer, c’est inquiétant, il nous faut un ressaisissement collectif pour réagir et protéger notre corpus social« , déclare-t-il.

Sur le cas de Assane Diouf, Maître Youm fait savoir que Macky Sall n’est pas ébranlé: « le président est un homme très tolèrent qui n’aime même pas qu’on lui parle de ça, il est souvent très positif (…) il n’est pas en colère contre ces attaques mais éprouve du mépris… »

Le directeur de Cabinet du président de la République a profité de l’emission pour lancer un appel à un ressaisissement qui interpelle les sociologues, les politiques dans la formation des militants et les religieux pour éviter les dérives.

Pour rappel, un Sénégalais du nom de Assane Diouf et qui vit aux Etats-unis à travers des vidéos sur son compte Facebook, très suivies, il avance des propos désobligeants à l’endroit du président de la République et de son gouvernement.