Le nombre de parti politique est passé de quarante et un (41) dans les années 1980 à deux cents quatre-vingt-dix neufs (219) aujourd’hui. Au temps du Président Wade qui avait tenté infructueusement de rationaliser par l’argent, en haussant la caution pour les candidats aux élections présidentielles à 65 millions, les partis étaient au nombre de cent trente-quatre (134).
Lors des dernières élections législatives de 2017, les quarante-sept listes ont coûté dix-huit milliards (18 Milliards) soit plus trois cents quatre-vingt-deux millions (382 millions) par liste.
Même si la démocratie à un coût, ces nombres et chiffres en disent long sur la légèreté avec laquelle qui risque de plomber notre démocratie et appellent urgemment la mise en œuvre d’une action de rationalisation pour la participation aux élections par le peuple.Car il s’agit d’un parrainage populaire, donc par le peuple et non par les élus
Voilà ce qui me permet d’affirmer, sans risque de me tromper, que le Président Macky n’est pas préoccupé par un second mandat,contrairement à ce qu’on peut en laisser croire.
Tout le contraire de notre pseudo opposition. Les agissements dont elle fait preuve,montre son ambition démesurée et préoccupations purement électoralistes. Elle a attendu, malignement (mais à malin, malin et demi !), la veille des présidentielles, prévues en février 2019, pour faire feu de tout bois. Des comportements qui soulèvent une question essentielle : est-elle préoccupée par le pays ou plutôt uniquement de remplacer le Président Macky ?
Le Président quant à Lui, est préoccupé par l’émergence de notre pays. Du mieux-être social des sénégalais, fondé sur un Etat de droit, sur une économie solidaire source d’un progrès social et d’un bonheur pour tous.
Un bonheur et un progrès social qui doivent s’adosser sur un assainissement de nos finances publiques. Pour la première fois en 2016, notre budget a atteint le cap des 3000 milliards contre 2 344 milliards de FCFA en 2012. Cette performance s’est réalisée par les gains budgétaires considérables, résultats de l’importante réforme du code général des impôts en 2013, de l’élargissement de l’assiette fiscale et de la consolidation de la compétitivité locale.
Ce tableau offre la possibilité de mettre l’accent sur les investissements, soutenus par le programme Triennal d’Investissements Publics(PTIP) 2017-2019 d’un coût global de 4 792 milliards de FCFA.
Concrètement, 772 projets financés, à travers le PSE.
Quelques exemples :
Les projets routiers :
- Autoroute Diamniadio-AIBD-Sindia ;
- Echangeur de l’Emergence ;
- 3ieme section de la Voie de Dégagement Nord ;
- Route des grandes Niayes, entre Rufisque-Bayakh-Notto-Diogo-Lompoul ;
- La route Keur Waly Ndiaye-Passy-Sokone, le Pont de Kédougou, le tronçon Tamba-Dialocoto, l’axe Touba-Dahra et la route Dinguiraye-Nioro-Keur Ayib, le tronçon Fatick-Kaolack.
La réalisation de ces projets routiers en raison de 259 km par an, met à l’actif du Président Macky SALL 1 295 km de route réalisée entre 2012 et 2016 pour 643,852 milliards, contre 1 578 de km de 2000 à 2012 pour 530,635 milliards. Ni en nombre ni en qualité la comparaison n’est permise !
D’autres exemples tels que le projet de Modernisation des Villes du Sénégal (PROMOVILLES), le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), le Programme de Modernisation des Axes et territoires frontaliers (PUMA) etc., prouvent à suffisance sa promesse de rester dans le temps de l’action, en vue de répondre efficacement et de manière durable aux préoccupations des sénégalais et sénégalaises.
L’efficacité de la gestion de notre budget prend toute sa plénitude
La tendance haussière de notre taux de croissance qui est passée de 4,4% en 2012 à 6,8% (LFR 2017) est le résultat des options, des ruptures et des réformes entreprises par le Gouvernement depuis 2012.
Cette efficacité budgétaire a permis d’améliorer la mobilisation de ressources internes (par la rationalisation des dépenses publiques et la lutte contre l’enrichissement illicite) et externes (fruit de la confiance des partenaires au développement), de renforcer la solidarité nationale, tout en consolidant les bases institutionnelles de notre République.
Cette dynamique fait évoluer les repères et paradigmes : des urgences habituelles, nous faisons face aux opportunités et actions de développement durable. Autrement, le PR Macky a montré la voie du « SENEGAL DES POSSIBILITES ».
Possibilité d’une réponse efficace à la demande sociale avec une bourse de sécurité sociale aux familles (300 000)vulnérables, une Couverture Maladie pour elles avec un taux de 75% atteint et une bonification retraite, d’une agriculture productive avec une parfaite maîtrise des facteurs de production, de l’amélioration et de l’accès à l’eau potable (210 forages réalisés, 109 châteaux d’eau, 109 réseaux d’eau potable,
Un devoir de d’ingratitude
Pour toutes ces raisons, les militants et citoyens que nous sommes, devront avoir un devoir de d’ingratitude à l’endroit du Président Macky SALL.
Voilà ce qu’exige à mon sens, notre contexte politique actuel, car les actions réalisées, confinent naturellement l’opposition à la litote.
Le devoir d’ingratitude nous rappelle d’une part, la nécessité d’un soutien indéfectible pour maintenir attractif et conquérant notre machine politique et d’autre part, notre reconnaissance au Président de la République pour la confiance qu’il nous accorde en nous appelant à la tâche.
Celle de construire notre pays.
La construction de notre pays comme ambition suprême, tout de même exaltante, donne tout le sens à notre engagement politique, au service du peuple, peuple que nous devons convaincre sans le contraindre.
Dès lors, Sa réélection au premier tour sera une affaire du peuple, sa demande, avant d’être notre chose.
AMBASADEUR SORY KABA
Directeur Général des Sénégalais de l’Extérieur
MILITANT REPUBLICAIN
