Pastef fait cavalier seul aux législatives : Le pari risqué de Sonko !

A l’ère des alliances stratégiques ,à l’ère des grands consensus entre entités politiques, le leader de Pastef qui se gargarise encore des 54% des suffrages de nos compatriotes qui ont élu le Président Diomaye à la tête du pays, se bombe encore le torse en direction des élections législatives. Pastef entend aller en solo lors des prochaines élections législatives et son leader l’a fait savoir aux alliés qui s’attendaient à rejoindre la mouvance patriote. Mais un grand hic persiste dans ce risque calculé. Si les patriotes n’obtiennent pas la majorité lors de ces joutes législatives, qu’en sera-t-il de l’avenir politique de Sonko ?

A l’ère des grands ensembles, à l’ère de la mondialisation, à l’ère des grands consensus de tout acabit, toute tentative de sectarisme risque d’être voué à l’échec. Or,le leader de Pastef les Patriotes, Ousmane Sonko ne semble pas craindre une telle dynamique de l’ordre contingent. Lors de la dernière présidentielle, Pastef a accédé au pouvoir avec des alliés non moins importants.

Mais avec les prochaines législatives, le chef de fil de ce parti reste péremptoire. Son parti ira seul aux législatives pour se peser sur l’échiquier politique national, mais aussi avoir éventuellement une majorité requise qui lui soit redevable. Cette posture n’est-elle pas trop risquée aux yeux de l’opinion ?

De toute évidence, l’Alliance pour la République(Apr) a perduré dans la dynamique de Benno. Ils ont gagné ensemble et gouverné ensemble jusqu’au terme de leur magistère. Mais avec les Patriotes, c’est une autre histoire. Ce qui laisse présager une volonté manifeste de Sonko de miser sur le perchoir de l’Assemblée nationale en cas de victoire de son camp.

Probablement, cette station lui permettra de se préparer pour la présidence de la République. Mais face à une opposition qui s’organise en alliances protéiformes, il y a fort à parier que la bataille de ces échéances sera âpre.

Le leader de Pastef teste potentiellement les forces de son parti. Etant entendu que la notion légitimité politique n’est jamais acquise. Elle régresse ou se développe au gré des préoccupations fondamentales des populations qui sont seules habilité à en juger l’opportunité ou non.

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Assane SEYE-Senegal7