Pastef Fandène divisé, la coordination départementale indexée.

Cette lettre est destinée à tous les patriotes de Pastef et fait appel à votre arbitrage sur un différend qui oppose une partie des militants de la commune de Fandène aux responsables de la Coordination départementale de Thiès.

Pastef Fandène est au bord de l’implosion à cause d’une succession décisions infondées des responsables de la Coordination départementale de Thiès.

Qu’est ce qui s’est passé?

Pastef de Fandène connait des périodes de turbulences depuis l’annonce de la formation de la section communale au cours du mois de juillet.

Au départ les différents prétendants au poste de coordonnateur communal ont privilégié et recherché un consensus au cours de plusieurs rencontres et pourparlers mais l’initiative s’est tounours soldé par un échec car l’un des prétendants a toujours souhaité aller au vote.

Par la suite, les responsables départementaux se sont invités dans la danse en tant que facilitateurs dans les négociations mais la tentative s’est encore soldé par un échec. C’est ainsi qu’ils convoquèrent les coordonnateurs de cellule pour une élection du bureau communal et du candidat à la candidature de la coalition YAW (voir compte rendu de la rencontre au 05 septembre).

Cette échéance notera notre absence (voir rapport de l’Assemblée générale au 11 septembre)

En effet, nous avions refusé de prendre part à l’Assemblée Générale, car nous avions constaté beaucoup d’irrégularités dans la mise sur pied des cellules,  soulevé la question du blocage des cellules en attente d’installation que la Coordination départementale avait pris de manière arbitraire, et  introduit un recours pour l’annulation de la tenue de l’AG. En fait, l’installation d’une dizaine de nos cellules a été bloqué alors que le coordonnateur adjoint nous avait fixé comme condition sine qua non pour la mise sur pied du bureau communal, l’installation de cellules dans la moitié (21/42) des villages. A ce jour 16 villages ont enregistré l’installation de cellules (voir recours du 03 septembre).

Après l’interruption de l’élection, la Coordination départementale met sur pied un Comité ad hoc restreint composé de MM Birame Souleye Diop, Oumar MBOUP et Amadou Ba pour trouver un consensus entre les candidats sur le choix du Président de Section et de Candidat à la candidature aux élections locales.

Après une semaine de tractations (entretiens individuels avec chaque candidat et les pourparlers collectifs initiés par de hauts responsables du département), le Comité ad hoc constate l’échec de sa médiation, en déclare la suspension et DÉCIDE de renvoyer TOUTE la situation globale de Fandéne à la Commission nationale d’investiture qui prendra, dans l’esprit général des Textes du Parti et de ses orientations stratégiques du moment, la meilleure solution à adopter. »

Chers frères patriotes, permettez-nous d’ouvrir une parenthèse sur la CNI pour dénoncer une chose qui ressemblerait à une catégorisation des militants ou des localités au sein de cette structure. La commune de Fandène ne serait-elle pas à égale dignité avec celle de Biscuiterie? Quelle serait, sinon, l’explication que notre dossier remis à la CNI dans la troisième semaine du mois de septembre, continue de dormir dans les tiroirs de cette dite commission; alors que celui de Biscuiterie introduit bien après la nôtre, est traité et évacué en un temps record? Cette lenteur de la CNI même si elle pourrait être expliquée par une charge de travail énorme, la discrimination ou le mépris envers Fandène ne saurait être acceptée.

Quelle a été la conséquence de cette lenteur sur notre cas ?

En effet ce retard dans le traitement de notre dossier par la CNI a ouvert la porte à des manigances odieuses de la part des responsables départementaux contre notre camp.

Dès l’annonce du dépôt des listes au sein de YAW, le leader de notre camp a essayé d’entreprendre des démarches pour arrondir les angles avec l’autre camp. Et cette fois-ci, mandat lui a été donné de se montrer conciliant devant les propositions de l’autre camp afin de trouver un terrain d’entente en attendant la décision de la CNI. Mais à notre grande surprise l’autre camp déclina sa main tendue et le coordonnateur adjoint du département lui a suggéré d’attendre la décision de la CNI. (écouter les audios 1, 2). C’est ainsi que nous avons décidé de présenter sa candidature à la candidature de YAW. Cette attitude des deux responsables cités ci-dessus cachait en fait une machination sournoise contre notre camp; car figurez-vous deux heures avant la rencontre des Yewwistes de Fandène, une note whatsapp du coordonnateur adjoint nous est parvenu, nous spécifiant du choix du département en l’occurence le candidat de ’autre camp par procédé nébuleux qui frise le ridicule (voir note whatsapp).

Cette décision a été rejetée par notre camp pour la bonne et simple raison que cette prérogative était du ressort de la CNI comme mentionné par le coordonnateur adjoint du département. En effet à la première rencontre nous avons rejeté l’accréditation sans cachet ni signature du département. A la deuxième rencontre l’autre camp revient avec l’accréditation signé et tamponné par le coordonnateur du département. on le renvoie à la corde à nouveau car c’est à la CNI de décider du candidat. Le coordonnateur de la coalition a même pris l’initiative de contacter M. Barro de la commission litige et contentieux pour s’enquérir de l’état du dossier de Pastef Fandène et ce dernier nous a fait comprendre qu’ils ne se sont pas encore penché sur le cas, c’était un samedi. Le lendemain, dimanche le candidat de l’autre camp revient encore à la charge avec cette fois-ci une accréditation du département de Thiès avec le cachet de la CNI Nationale. Le coordonnateur de la coalition prend le soin de contacter à nouveau M. Barro qui nous dit que le papier est fiable sans pour autant nous remettre la notification de la décision de la CNI.

Vous serez certainement tenté de vous interroger sur le pourquoi de cette mascarade?

La raison est simple. Un ancien allié et aujourd’hui adversaire a vendu la mèche. Certains responsables possèdent des terrains en situation litigieuse auprès de la mairie et espèreraient un arrangement avec le candidat imposé une fois élu (écouter audios …).

Toutes ces manigances, de l’installation des cellules fictives au passage en force de la candidature du leader de l’autre camp nous poussent à adopter une position radicale pour exiger le retrait du candidat imposé de la course à la candidature de YAW. Au cas échéant, nous prenons l’opinion « pastéfienne » à témoin et comptons combattre cette candidature jusque dans les urnes.

Pastef Fandène