Un reportage au sein du pavillon spécial de l’hôpital le Dantec a permis de voir clair sur la situation des détenus. Selon Walfadjri, beaucoup de blessés de la mutinerie portent des séquelles des événements du 20 septembre 2016. D’autres atteints par balle au niveau de la tête, du thorax ou encore de l’œil, certains ont perdu l’usage de leurs jambes, d’autres sont soit paralysés, soit dans le coma.
Toujours d’après la même source, Amadou Diop alias Ndiol se trouvait à la mythique chambre 9 de Rebeuss, lorsque la mutinerie a éclaté. Il a reçu plusieurs balles dans le corps, au niveau des côtes, du pieds et des mains, au moment où il tentait de sauver un voisin touché. Il a quitté l’hôpital Principal pour rejoindre le pavillon spécial de Dantec. Mais une source médicale révèle que “deux balles logées au niveau du des reins ne sont pas encore extraites “.
Un atmosphère triste règne dans ce lieu ou sont admis plusieurs détenus. Parmi les quels, un mineur de 17 ans touché au thorax. Son nom, Moustapha Sow, il vient de subir une opération après avoir reçu une balle au niveau du ventre. Un autre jeune retrouvé paralysé, avec des signes extérieurs de troubles mentaux, à cause d’une balle reçue à la tête. Tous ses membres sont inactifs, rapporte Walf.
