Polémique autour de l’article 36 : Pr Babacar Gaye s’en explique

Pr Babacar Gaye relève « impertinence de l’article 36 dans le cas de figure  indiquant que le Président de la République ira jusqu’au terme de sa mission au-delà du 2 avril date de l’expiration de son mandat.

Du moment que le Président de la République a précisé qu’il ne va pas démissionner après le 2 avril alors le scrutin devant consacrer sa succession n’est pas encore organisé, Pr Babacar Gaye lève un coin du voile à ce propos. Selon le spécialiste, repris par Vox Populi, l’article 36 est « impertinente » dans ce cas de figure.

« Si l’élection n’est pas terminée, on n’est pas dans cette situation prévue à cet article 36 », justifie le fondateur du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE).

Sur la question, renseigne le journal, le professeur émet sur la même longueur d’ondes que son collègue Kader Boye. Qui indique à nos confrères de Sud fm que « l’article 36 vise un cas très simple, qui est la normalité.

C’est au cas où il y a une élection présidentielle et qu’il y a un candidat élu. Donc, si on élit et que l’élu prête serment, il est président de la République. Avant qu’il ne prêtre serment, le président sortant reste en fonction avant de lui donner les pouvoirs. C’est tout ! Mais quand il n’y a pas d’élection, cet article ne peut pas être invoqué. »

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Assane SEYE-Senegal7

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