Pour éviter le Coronavirus : Des élèves de Kolda entrent dans le «Macky»

Après des foyers religieux musulmans et l’Église, et le parlement des enfants du Sénégal, c’est autour des potages de la partie méridionale du Sénégal d’entrer dans la danse.

Les élèves du lycée Alpha Molo Baldé Kolda disent niet à la reprise des cours le 2 juin prochain dans leur établissement. Et quand des enfants se rebellent, ça devient sérieux.

Un niet catégorique

Les élèves du lycée Alpha Molo Baldé, se joignent au parlement des éleves du Sénégal. Les jours passés, ces derniers avaient crié sous tous les toits qu’ils ne vont pas reprendre le chemin de l’école le 2 juin à venir.

Avec comme doléances, «les autorités veulent leur sortir de chair à canon dans la lutte contre le covid-19 ».

Avec ce même argument en bandoulière, leurs camarades de Kolda, notamment ceux du lycée Alpha Molo Baldé, ne comptent pas aller à l’école et appellent leurs camarades de toute la région de rester chez-eux comme le stipule la légendaire formule de chef de l’Etat.

Ces potages disent ne pas se sentir rassurés sur les conditions de reprise des cours. Sur les ondes de la RFM, leur porte-parole, Oumar Ba dit clairement aux tenants du pouvoir qu’ils ne sont pas rassurés et tant qu’ils ne le seront pas, ils ne vont pas retourner en classe. Hantés par la peur de contracter le virus. Ces élèves invitent simplement  leurs camarades de rester de tout bord de rester chez eux.

Des mosquées et l’Eglise, avaient sonné l’alerte…

Les mesures annoncées par le chef de l’Etat, Macky Sall assouplissant l’état d’urgence, en particulier la réouverture des lieux de culte, ont fait couler beaucoup d’encre. Différentes positions sont chez les des familles religieuses, certains allant jusqu’àu défier le chef de l’Etat, refusant catégoriquement de rouvrir leurs mosquées.

Ainsi, après l’Eglise et la famille omarienne, c’est à Tivaouane de prendre la décision de maintenir la fermeture des lieux de culte placés sous la tutelle du khalife général des Tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour.

Ces foyers religieux évoquent les motifs pour lesquels les lieux de culte avaient été fermés sont toujours là et en pis, avec l’aggravation du nombre de cas et de décès de covid-19.

Senegal7