Pour éviter une cohabitation en 2022 : Seule motivation de Macky pour supprimer le poste de Pm
2022, c’est l’année prévue pour la tenue des élections Législatives. Soit à deux ans seulement de la présidentielle de 2024. En ce sens, le chef de l’Etat qui craint une offensive de l’opposition, parce que prête en découdre avec lui est dans des calculs secrets. Il veut éviter la cohabitation avec l’opposition qui ne compte plus lui faire cadeau. Il le sait bien.
Les Législatives de 2022 taraude l’esprit de Macky.
L’issue des élections législatives prévues en 2022, taraude l’esprit du chef de l’Etat. Parce qu’il est face à une opposition désormais unie pour lui tenir tête. Car, en dépit de sa large victoire à la dernière présidentielle, elle n’a pas reçu les félicitations de ses concurrents. Ce, comme en atteste la sortie d’un livre blanc de la coalition Idy2019 qui dénoncer avec vigueur une fraude qui serait à l’origine de sa réélection.
Ainsi, la volonté du Président Macky Sall de supprimer le poste de Premier ministre est sous-tendue par des calculs purement politiques.
Fort de ce constat et pas des moindres, à en croire des observateurs de la scène politique Sénégalaise, Macky Sall veut éviter une cohabitation à l’issue des élections législatives prévues en 2022. «C’est parce qu’il fait son second et dernier mandat, qu’il redoute un certain dualisme qui pourrait faire penser que le Premier ministre est son dauphin». Encore des reformes… Alors qu’il avait été élu sur la promesse d’un retour au quinquennat, il s’est pourtant gardé d’appliquer ce changement à son premier mandat, réduisant significativement sa portée politique. Dès sa réélection, le 24 février dernier avec plus de 58% des suffrages, pour un deuxième mandat, de cinq ans cette fois-ci, il donne le ton en annonçant la suppression du poste de Premier ministre. Alors que la question ne figurait pas comme thème de sa campagne, le Président sortant a annoncé, lors de sa prestation de serment du 2 avril 2019, des «changements dans la gouvernance de l’Exécutif pour un meilleur suivi des politiques publiques».
