A six mois seulement de l’arrivée, la présidentielle du 24 février 2019, offre aux dernières heures de course tous les éléments étouffants d’un grand thriller. Une véritable course passionnelle à la quête de voix.
Des glissades euphorisantes
Macky Sall candidat à sa propre suggestion, Idrissa Seck, certaine à sa dernière candidature, Malick Gakou, Abdoul Mbaye, Ousmane Sonko, Habjibou Soumaré, Mamour Cissé, Cheikh Alassane Séne, le capitaine Dieye, le magistrat Déme, Cheikh Bamba Dieye, Karim Wade, Khalifa Sall, pour ne citer que ceux là, d’abord, s’échangent la première place au rythme des oscillations du vent, tandis que leur principal adversaire, qui n’est personne d’autre que le chef de l’Etat sortant, Macky Sall, fonce droit dans ses bottes pour un deuxième mandat.
De grandes solitudes brumeuses aux glissades euphorisantes, les concurrents de 2019, auront du pain sur la planche, car il faut d’abord sillonner tour le pays à la recherche de 52 000 voix de l’électorat. Parrainage oblige.
Et ça attaque dans tous les sens, pour au final, revenir à la case départ. Ainsi, s’amusait-on du jeu du chat et de la souris entamé depuis quelques mois par les protagonistes à la course au palais présidentiel.
Si proches de l’arrivée, et pourtant si lointains si l’on considère l’importance des embûches encore à négocier, le tout sous la pression visible d’adversaires déterminés. Du côté des opposants du candidat de Benno Bokk Yakkar, on est aussi prêt à prendre tous les risques, car chacun compte jouer son va-tout pour se rapprocher de la ligne d’arrivée. Un véritable sprint des plus épiques comme das ie course dans la boue.
Macky très sûr de lui
Devant la multitude de candidatures, le candidat à sa propre succession, bande les muscles. Le président de la République Macky Sall a reçu samedi dernier au palais de la République, les responsables et des militants de l’Apr du département de Matam, sous la houlette de son griot attitré, Farba Ngom.
Dans son discours fait en «Puular», il n’a pas manqué de lancer des piques à l’opposition, en lui promettant une sévère raclée en 2019. «Yii ma, yawoma, anda ko ngonda… Ngathioubé tan. Ils ne savent à qui ils ont affaire », a lâché le chef de l’Etat.
Très sûr de lui, Macky Sall a invité ses partisans à taire querelles de leadership et à ses ranger dernière lui. « 2019, C’est mon combat. Les élections à venir ne sont ni des élections législatives ni des élections locales », dira-t-il.
Auparavant, selon l’Observateur, il s’est réjoui de l’unité dont font montre Farba Ngom et consorts et leur a fait part de sa satisfaction. « Si ma réélection ne dépendait que du département de Matam, je n’aurais même pas à battre campagne Vous êtes un exemple dans le parti et je sais qu’avec votre unité, vous pouvez gagner vos communes à 100%. Ce sont les zones comme Dakar qu’il faudra renforcer », a-t-il expliqué, sous les acclamations de ses partisans. Et d’ajouter avec assurance: « Des département comme Matam et Fatick ne posent aucun problème. Je suis sûr qu’à Fatick aussi, on peut gagner à 90% ou plus ».
Seul Dieu sait qui sera élu 5é Président du Sénégal, au soir su 24 février 2019.
