Le procès en appel devant opposer le président du parti Pastef Les Patriotes Ousmane Sonko au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang s’ouvre aujourd’hui et risque de se tenir pendant des semaines encore. L’audience devrait être tendue et le risque est permanent à tout point de vue.
Les habitués des palais de justice vous le diront : il est quasiment impossible de prévoir l’issue d’une audience avant qu’elle ne commence. Il y a cependant une certitude sur le procès en appel entre Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang, c’est que cela va cogner. Le deuxième round du match comme l’avait prédit le plaignant après le verdict en première instance s’annonce en effet particulièrement tendu.
Ousmane Sonko tourne le dos au tribunal
L’accusateur de l’ex ministre de tutelle du Prodac a tenu une déclaration la veille, dimanche soir, pour annoncer qu’il ne va pas se rendre au tribunal. Ousmane Sonko à appeler le peuple à la résistance en sus de prévenir les juges en charge du dossier estimant que ceux-ci ont reçu l’ordre d’invalider sa candidature.
En conférence de presse après le verdict de première instance, Mame Mbaye Niang avant annoncé – en évoquant l’appel – une deuxième mi-temps infernale pour le leader de Pastef dont il compte saisir ses avoirs dont sa maison. Mais c’est sans compter sur la hargt de Ousmane Sonko qui, à travers un point de presse a déclaré, verbatim, qu’il ne donnera ne serait-ce que 50 francs CFA au plaignant.
Condamnation
A noter que lors du procès en première instance, Ousmane Sonko avait été condamné à deux mois avec sursis et une amende de 200 millions de F CFA de dommages et intérêts.
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Candidature en jeu
Beaucoup d’observateurs voient, à travers ce procès, une volonté manifeste de barrer le route au leader de Pastef, candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024.
Birama Thior – Senegal7
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