Procès en Appel : Lundi de tous les suspenses, Dakar retient son souffle !

L’acte 2 entre le leader du parti Pastef Ousmane Sonko et le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang s’ouvre ce lundi 17 avril 2023. Ce procès en appel à l’initiative du Parquet et de la partie civile a fait monter le suspense à un niveau insoupçonné.

Dakar, une ville morte de lundi. Les activités sont au ralenti. La situation est d’autant plus préoccupante que ce samedi 15 avril, le gouverneur de la région de Dakar a pris un arrêté interdisant la vente de carburant en vrac. Pour parer, à coup sûr, aux éventualités des émeutes comme ce fût le cas en mars 2021.

Les motocyclettes et des cyclomoteurs  interdit à la circulation

Même son de cloche pour les motocyclettes et des cyclomoteurs qui sont interdit à la circulation dans le département pour des raisons de sécurité ce lundi 17 avril, de 6 heures à minuit. Le gouverneur précise que les motocyclettes et les cyclomoteurs utilisés par les personnels des forces de défense et de sécurité ainsi que ceux mobilisés par les autorités sanitaires ne sont pas concernés par cette interdiction.

Les lignes Dakar Dem Dikk immobilisées

La société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD), victime habituelle des manifestations sporadiques en cas d’indignation populaire a également pris les devant en suspendant son réseau urbain, interurbain et international pour la journée du Lundi 17 avril 2023.

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De verdict d’apaisement au suspense

Lors du jugement en première instance, Ousmane Sonko a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 200 millions de F CFA. Un verdict qualifié d’apaisement pour ce procès ayant occasionné trois morts lors des manifestations.

Mais apaisement, il y en avait, il n’aura duré que le temps d’une rose. Le plaignant Mame Mbaye Niang qui avait exprimé sa satisfaction est vite a vite sifflé « la deuxième mi-temps » contre toute attente. Un appel réconforté par celui du parquet.

La défense qui avait jusqu’au 29 avril pour interjeter appel, si elle n’était pas satisfait du verdict en première instance , n’a pas pu le faire.

Pour l’heure, la capitale sénégalaise retient son souffle. Hantée à la fois par le syndrome des échauffourées qui émaillent souvent les déplacements du leader du Pastef Ousmane Sonko au Palais de justice de Dakar mais aussi une lourde condamnation en appel qui invaliderait la candidature de cette figure de proue de l’opposition arrivée deuxième à la présidentielle de 2019.

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Birama Thior – Senegal7