R. Kelly retourne en prison pour une autre affaire

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Pas sûr qu’il puisse payer une nouvelle caution pour sortir de prison cette fois-ci. Après une première incarcération en février dernier, dans l’affaire l’accusant d’agression sexuelle sur mineurs, R. Kelly a une nouvelle fois été arrêté ce mercredi…

Retour à la case prison pour R.Kelly. Ce 6 mars 2019, le chanteur américain a été placé en détention pour défaut de paiement de pension alimentaire. Une histoire familiale qui survient alors que la star de R&B fait face à des accusations d’atteintes sexuelles sur mineures dans une affaire distincte. Selon l’AFP : « Il a été placé en détention et sera transféré à la prison du comté de Cook plus tard dans la journée« , a déclaré la porte-parole du shérif local peu après une audience à Chicago.

L’interprète de 52 ans doit la somme de 161 000 dollars à son ex-femme, la chorégraphe Drea Kelly, avec qui il a eu trois enfants : Joann (20 ans), Jaya (18 ans) et Robert Jr. (16 ans). Le couple a divorcé en 2006, après dix ans de mariage. La prochaine audience dans cette affaire aura lieu le 13 mars. R. Kelly devrait rester en détention jusqu’à cette date. « La raison pour laquelle il ne peut pas payer, comme vous le savez, est qu’il n’a pas travaillé depuis longtemps« , a expliqué son agent Darryll Johnson.

Inculpé d’atteintes sexuelles sur quatre jeunes filles, dont trois mineures, R. Kelly avait passé trois jours en détention fin février avant d’être libéré sous caution. Il avait alors eu du mal à rassembler les 100.000 dollars nécessaires à sa libération conditionnelle, ce qui correspondait à 10% de sa caution totale, fixée à un million de dollars. Son avocat avait alors expliqué que l’artiste était moins riche que ce que sa notoriété pouvait laisser penser, pour cause notamment de « mauvaise gestion« .

Kelly rejette les accusations d’atteintes sexuelles et a plaidé non coupable. Mercredi matin, avec cris et larmes, il s’est exprimé pour la première fois publiquement dans une interview diffusée par la chaîne CBS, qualifiant de « rumeurs » les faits présumés qu’on lui reproche. « Pas vrai. Que ce soit des vieilles rumeurs, des nouvelles rumeurs, des rumeurs futures, c’est pas vrai« , a-t-il soutenu dans de cet entretien, au cours duquel il est apparu très émotif et énervé. Il encourt de trois à sept ans de prison pour chacun des chefs d’inculpation qui le visent.

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