Ratifiée : Et si la loi sur le terrorisme ouvrait la voie aux homosexuels et autres !

Au-delà des procès d’intention et des justificatifs de toutes sortes, la loi sur le terrorisme est passée comme lettre à la poste à l’assemblée nationale.La majorité s’est appuyée sur une procédure d’urgence en plénière pour faire passer cette loi qui semble l’arbre qui cache la forêt d’intentions inavouées.Si  une bonne partie de l’opposition croit dur comme fer que cette loi qualifiée de scélérate viserait à éliminer d’éventuels adversaires politiques gênants en perspectives de la prochaine présidentielle, il n’en demeure pas moins vrai qu’elle cache  mal la légitimation de la pratique des LGBT qui a tant soulevé un tollé dans notre pays. Demain, si les homosexuels se décideront à manifester leurs droits, celui qui les en empêchera va à coup sûr  tomber sous le coup du « terrorisme ». Car? il sera accusé de « terroriser » les gays  que les organisations des droits de l’homme donnent le droit fondamental d’exister en tant qu’être humains jouissant de leurs droits d’être ce qu’ils sont !

Le projet de loi n°10/2021 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal a été adopté, samedi 26 juin 2021 à l’Assemblée nationale. Préoccupée par son droit fondamental de manifester en cas de besoin, l’opposition sénégalaise, obnubilée par ses intérêts contingents s’est attaquée à une « loi liberticide ». Pourtant, ce texte controversé cache bien  des zones d’ombre.

Soutenant le projet de loi qui est désormais adopté par les députés, des membres du gouvernement ont évoqué le renforcement de la lutte contre le terrorisme. Mais, il n’y a pas que cela. Le régime de Macky Sall n’a pas tout dit de ce texte aux relents de promotion des « droits » des homosexuels dans un pays où les religions (Islam, Christianisme) bannissent les pratiques  des LGBT. Mieux, les actes contre-natures sont punis par la loi.

En vérité, l’opposition pointe du doigt le Chapitre premier du Titre II de la nouvelle loi n°10/2021 portant Code pénal intitulé: Des actes terroristes et autres actes d’appui. En effet,  en ayant étudié cumulativement les deux articles (art 279-7 et 279-1), l’opposition note le caractère « liberticide et criminel » d’une cette loi. Thierno Bocoum, le leader de « AGIR » voit en ce texte « la volonté manifeste de tuer dans l’œuf toute velléité d’appel à des manifestations dont la conséquence non controlée pourrait être fâcheuse aux initiateurs. »

Pourtant, la loi n°10/2021 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal comporte des dispositions qui portent  atteinte aux valeurs sociales et religieuses. En effet, l’Article 279-20-2 dispose: « Est puni de la détention criminelle de dix à vingt ans, celui qui commet : 2. un acte de nature à mettre en danger, une personne jouissant d’une protection internationale ou sa liberté, en recourant à la violence, contre les locaux officiels, le logement privé ou les moyens de transport de cette personne ».

Cette disposition semble protéger et ouvrir la voie à certains lobbies (homosexuels, lesbiennes…) dans une société où ces pratiques sont repoussées par la société et bannies par les religions. D’ailleurs, une telle disposition de la loi donne toute  la latitude aux Homosexuels et Gays qui désormais vont pouvoir faire tout ce qu’ils veulent  dans notre pays, le Sénégal, sans que personne n’osât les contrarier.

Si les personnes relevant de la communauté LGBT+ ne sont pas protégées par une convention spéciale, elles ne sont tout de même pas laissées sans la protection du droit international. En effet, elles sont en premier lieu protégées par les droits inhérents à la personne humaine, qui protègent tous les êtres humains, indépendamment de leur genre ou de leur orientation sexuelle comme le déclare l’article 1 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

Plus particulièrement, les personnes qui se revendiquent LGBT+ sont protégées directement par les principes de non-discrimination présents dans plusieurs instruments internationaux qui incluent le genre et l’orientation sexuelle dans les motifs de discrimination. Aujourd’hui, le débat est autre car le « terrorisme » fait peur aussi bien aux puissances étrangères qu’aux pays africains.

Tout le monde s’en émeut et s’en méfie mais au-delà des conjectures de toutes sortes, les sénégalais devraient comprendre que les lobbies des LGBT ont eu raison de notre pays et la célérité avec laquelle la loi sur le terrorisme a été voté démontre à suffisance que les homosexuels ont enfin obtenu un paravent, une carapace ou un loi qui les protège. Gare à celui qui les touche, tu sera accusé de terroriste et tu vas moisir en prison. De cette manière, le pouvoir de Macky se rendra sauf devant une communauté internationale déterminée à imposer son diktat à  tous les pays du monde.

A.K.C – Senegal7