Réponse du berger à la bergère : Le recteur de l’Université Assane Seck se lave à grande eau
Accusé de mauvaise gestion par le syndicat Sudes/SER, le recteur de l’Université de Ziguinchor, Kéba Courfia Diawara dit être en conformité avec les textes de l’Université. C’était lors d’un point de presse.
«C’est dommage que le Sudes/SER national fasse le déplacement pour évoquer des questions aussi minimes : la gestion des salles des professeurs, la maison de l’Université et le choix du vice-recteur. Malheureusement, des choses qui ne correspondent pas à la réalité. Car, l’article 537 de l’Université Assane Seck de Ziguinchor dit clairement que : le vice-recteur doit être choisi parmi les professeurs de rang magistral, et ils doivent être élus de l’administration. Les vice-recteurs sont tous élus ici par les membres du conseil d’administration et ils sont tous du rang magistral», a répondu le recteur Courfia Keba Diawara.
Avant de poursuivre : «maintenant, il y’a un changement dans la nouvelle loi qui n’est pas encore entrée en vigueur. Mais, cette loi n’a pas encore de décret d’application. Le jour où le décret d’application de la loi 2015 sera entré en vigueur, notre université s’alignera tout de suite. Nous sommes des républicains et on respect le fonctionnement administratif. En attendant, ce décret de l’Université est avec son décret 2008- 537. C’est dommage qu’on nous transporte des problèmes venant d’ailleurs. Ici, à l’Université, nous n’avons pas encore ces difficultés. On attend le décret d’application de la loi 2015».
Par ailleurs, Keba Courfia Diawara déplore les reproches du syndicat Sudes/SER sur des questions liées à la gestion de la salle des professeurs.
A l’en croire : « il y’a des choses plus importantes dans l’espace universitaire que des questions de gestion d’une salle. Contrairement à ce qu’ils ont dit, la salle des professeurs est gérée par le vice-recteur chargé des études. Tous les personnels collaborent bien avec le vice-recteur et même les membres du Sudes/SER local. Je suis vraiment désolé que ces personnes nous parlent des problèmes que nous ne vivons pas ici».
Pape Ibrahima Diassy/senegal7
