Une dizaine d’interpellations et plusieurs blessés graves. C’est le bilan de la répression policière qui s’est abattue sur les enseignants qui marchaient, hier, à Ziguinchor. Selon WalfQutodien, l’interdiction de marche leur a été notifiée par l’autorité administrative.
Interdit de marcher dans les rues de la capitale régionale de la Casamance, les centaines d’enseignants du Sels/A, du Sels et Saems ont tenu coûte que coûte à battre le macadam pour amener l’Etat à respecter les accords que les autorités ont signé avec eux. A la place Jean Paul 2,à quelques centaines de mètres du lieu du rendez-vous, la police est intervenue. Plusieurs grenades lacrymogènes seront balancées sur les grévistes qui tentaient de forcer le passage. En effet les enseignants étaient déterminés à boucler leur marche, selon nos sources. Mais c’est sans compter avec la détermination des forces de l’ordre qui n’ont pas hésité à les « gazer » avec une brutalité inouïe. Plusieurs enseignants ont été interpellés et gardés à vue au commissariat central de Ziguinchor. Même si les enseignants criaient victoire, pour avoir réussi leur manifestation, la police les a empêchés de terminer leur marche apparemment pacifique. En chœur, Abdou Faty du Sels/Authentique, Souleymane Diallo du Sels, Saourou Sène du Saems entre autres, ont dénoncé la tournure des événements.
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