Sanctions contre l’Iran: Washington persiste et accorde des dérogations à huit autres pays
Les Etats-Unis ont formellement confirmé ce vendredi le rétablissement, dès lundi 5 novembre de toutes « les sanctions levées dans le cadre de l’accord sur nucléaire iranien » de 2015, dont Donald Trump s’est retiré. En revanche, Huit pays bénéficieront de dérogations. Dans une déclaration commune, l’UE, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni «regrettent» cette décision.
L’énergie, la construction navale et la navigation, la banque. Voila les secteurs concernés par les sanctions que Washington entend rétablir à partir de lundi. « Afin de maximiser les effets de la campagne de pression du président (Donald Trump), nous avons travaillé de près avec d’autres pays pour réduire au maximum les exportations de pétrole iranien » a déclaré ce vendredi Mike Pompeo.
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#ETATSUNIS. Washington a formellement confirmé, vendredi, le rétablissement des #sanctions sur l’#Iran. Huit pays ont eu des dérogations. L’UE, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni « regrettent » cette décision. https://t.co/9R3jYgokNh
— GEG Asie Intermédiaire (@GEGAsInt) 3 novembre 2018
Sans pour autant les citer nommément (Ndlr: la liste sera publiée lundi), il lasser entendre que huit pays bénéficieront toutefois de dérogations et seront autorisés temporairement à continuer d’importer du pétrole iranien. Pour cause, ces dernier «ont déjà réduit de manière significative leurs importations de pétrole brut et ont coopéré sur bien d’autres fronts et ont avancé de manière importante vers l’arrêt définitif de ces importations de pétrole brut » a expliqué selon Rfi le secrétaire d’Etat américain.
Washington sur la carte:
A noter que l’Union européenne, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni regrettent cette décision de Washington de rétablir des sanctions contre l’Iran. Ils réaffirment leur objectif de protéger les acteurs économiques européens « engagés dans des échanges commerciaux légitimes avec l’Iran » et restent engagés dans la mise en oeuvre de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien et attendent de Téhéran un « rôle constructif ».
Birama THIOR / Senegal7
